Derniers articles
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Un jeune Corse est actuellement en grève de la faim dans une prison continentale. Lorsque cet article paraîtra il aura cessé de s’alimenter depuis presque deux mois. Autant dire que Lisandru Plasenzotti est actuellement en danger de mort. Or, côté justice, personne ne bouge. Triste symbole pour le passage d’une année à l’autre.
Lisandru Plasenzotti en danger de mort
Il est tragique que désormais la grève de la faim, c’est-à-dire la violence exercée contre soi-même soit devenue une arme pour parvenir à (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Tandis que se déroule une crise financière et économique qui ébranle les bases de notre système, il semblerait que de ce chaos puisse surgir une autre façon de vivre ensemble, moins conflictuelle et plus dans l’empathie. D’aucuns pourraient sourire de cet excès de naïveté, pourtant, lorsque cette théorie est avancée par Jeremy Rifkin, économiste, conseiller auprès de l’Union Européenne et des chefs d’état du monde entier, président-fondateur de la Fondation sur les tendances économiques, cette idée apparaît (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Ma grand-mère maternelle s’appelait Judith Rosen. Toute sa famille a été massacrée en Ukraine en 1921 par les nationalistes antisémites. Ma grand-tante Marguerite était arménienne. Ses parents et ses quatre petits frères ont été massacré lors du génocide commis par les Turcs contre les Arméniens en 1915. Pourtant je trouve les lois mémorielles liberticides et en définitive à contre-emploi.
Le génocide arménien a bien eu lieu il y a un siècle
Je pourrais parler des heures de la douleur de ma grand-mère qui (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Lorsque les écologistes n’ont plus rien à se mettre sous la dent - mais est-ce seulement possible ?- ils agitent le spectre du pétrole. Il y en aurait, semble-t-il à quelques milles au large de cette île, jusqu’ici réputée pour la pureté de ces eaux. Immédiatement, ils font surgir du fond de leurs fantasmes les flammes d’une plate forme pétrolière ravagée par un incendie et une marée noire qui s’étale à perte de vue, sorte d’Ekofisk de sinistre mémoire. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’une telle perspective (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Depuis son arrivée dans l’île en avril dernier, le nouveau préfet de Corse a mené, de front, plusieurs chantiers, et non des moindres. Neuf de mois d’un travail intensif sur lesquels il revient en passant, au crible, chacun des dossiers les plus importants.
Vous avez pris vos fonctions en avril dernier. Quel bilan dressez-vous de cette période ?
Mes premiers mois en Corse ont été une période de travail très intense au cours de laquelle de nombreux dossiers ont pu avancer, et ce grâce à un excellent (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Il n’est que temps de mentionner le bicentenaire de la naissance de Liszt, né à Raiding (Hongrie, aujourd’hui en Autriche) en 1811. Destiné à l’étude de la musique par son père, au service des princes Esterhazy, il commence à se produire en public comme pianiste dès 1820. Après une période d’études à Vienne, il s’installe à Paris et joue régulièrement en France, en Angleterre et en Suisse. Interrompant provisoirement sa carrière de concertiste pour approfondir sa culture musicale, il se consacre à la poésie et (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Chant d’amour et de douleur pour une mère disparue
Initiative audacieuse : Jacques Filippi présente « Kaddish », le 12 janvier, sur la grande scène bastiaise Un texte sublime, percutant, bouleversant d’Allen Ginsberg, l’un des piliers de la « Beat generation ».
Le kaddish c’est la prière pour les morts dans la religion juive et cette prière Ginsberg l’a composé en mémoire de sa mère qui s’est éteinte dans un hôpital psychiatrique. Le poète tisse son texte avec une tendresse et une égale virulence. Naomi, sa (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Qu’est-ce qui vous a déterminé à jouer ce monologue de Ginsberg ?
L’histoire qu’il raconte avec ce rapport si particulier avec une mère qui nous donne ce naufrage/sauvetage écrit par un fils. L’image de ce gamin de 12 ans, aux prises avec une situation qu’il ne peut pas maîtriser et qui lui échappe, m’a bouleversé. La violence de la langue de Ginsberg m’a fasciné, comme ses descriptions sans complaisance, d’une froideur presque clinique mais qui sont aussi imprégnées d’amour.
Les éléments choisis pour la (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
S’in Corsica, l’usi si perdenu, quellu di u capu d’annu si mantene...ancu s’è l’estri antichi, ùn sò più li stessi...
"Bon dì è bon’ annu, è bon capu d’annu. Pace è Salute pè tuttu l’annu". Tuttu u mondu cunnosce, di sicuru, stu rituale chè no’femu quande no’scuntremu à qualchissia i primi ghjorni di l’annata. Ci vole à sapè ch’in i tempi, quande dui parsone si scuntravanu, a prima dicia, basgendu à l’altra : "Bon dì è bon’annu..." Quillaltra dicia, à tempu "Bon capu d’annu..." è inseme dicianu : "Pace è salute (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Toute œuvre littéraire est portée par le souffle de son créateur, c’est-à-dire par l’élan particulier qu’il lui insuffle au moment de sa gestation. Ainsi on a pu dire que « La Chartreuse de Parme » par exemple vibre de l’allégresse jubilatoire d’un Stendhal qui écrit comme au grand galop d’une cavalcade triomphale. A lire le thriller de Jean-Pierre Simoni « Le caïman noir » ont est frappé d’emblée par cette euphorie évocatrice qui infuse la fiction d’une joie communicative.
Paroxysme des situations extrêmes (...)