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12 janvier 2012, par Journal de la Corse
La frontière entre la littérature jeunesse et adulte tient parfois à peu de chose, tant les messages et enseignements qu’elle recèle sont universels et ne s’adressent pas uniquement aux enfants ou aux grands : les contes ont ceci de fantastique, c’est que tout le monde peut en tirer un petit quelque chose. Un bon moment de lecture, assurément. Et les nouveaux albums de Lili Pissenlit, illustrés par Emmanuelle Lepicard, ne dérogent pas à cette règle.
Livres pour les tout-petits
Comment faire passer (...)
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12 janvier 2012, par Journal de la Corse
Après cinq années de silence Felì nous revient avec un nouvel album. Un retour heureux.
Felì occupe le devant de la scène insulaire depuis un quart de siècle si l’on tient compte de son parcours solo. Mais il chante en public depuis plus longtemps encore si l’on pense à son passage dans des groupes comme « A Filetta » pour n’en citer qu’un. Composer de la musique, s’exprimer en langue corse sont – sans redondance – d’obsessionnelles passions chez cet artiste à la très riche carrière ponctuée d’une (...)
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12 janvier 2012, par Journal de la Corse
Après cinq ans d’absence vous revenez avec un nouvel album. Dans quel état d’esprit l’avez-vous abordé ?
Dans l’esprit de continuité du travail commencé il y a vingt cinq ans. Mais je ne me suis pas trop posé de questions sur mon arrêt… je n’ai pas eu le temps ! Cet album j’ai voulu qu’il apporte quelque chose de nouveau tout en respectant ma source d’inspiration : la Corse. Une Corse d’aujourd’hui à l’image forte.
Nécessaire ce silence ? Finalement bénéfique ?
Je me rends compte que oui… Même si ce (...)
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12 janvier 2012, par Journal de la Corse
Hè in vendita u terzu dischettu di l’associu "Dopu Cena" inc’una particularità maiò. Si cumpone di sedeci canti tradiziunali registrati, fora di dui pezzi strumentali, senza accuciamenti. L’inseme hè u sopu d’un travagliu fattu in u 2010 è 2011.
Dopu à "Sciansgedama" (2007) è "Trasmetta" (2009), l’associu "Dopu Cena" hà cacciatu u so terzu dischettu : "Canti è soni di l’isula persa". Un viaghju ind’è u tempu induva si truveranu pezzi antichi cantati da ghjovanni d’avale è parsone più anziane. Dopu à pezzi (...)
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12 janvier 2012, par Journal de la Corse
Jours de Noël et du Nouvel An. Propices à la flânerie. Elle entraînera cette réflexion sur la culture orale et populaire de la Corse. Trois petits faits sont à l’origine de ce thème. Le « Papa Noël » de l’illustre crooner ajaccien. Son hymne vient d’exercer sa royauté absolue à travers toutes les langues, sur la planète entière. Le rappel des cantiques et berceuses traditionnels du « Bambinu » de notre île. La publication d’un ouvrage complet sur la chorale bastiaise des « Macchiaghjoli » avec ses succès sur (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Il n’est que temps de mentionner le bicentenaire de la naissance de Liszt, né à Raiding (Hongrie, aujourd’hui en Autriche) en 1811. Destiné à l’étude de la musique par son père, au service des princes Esterhazy, il commence à se produire en public comme pianiste dès 1820. Après une période d’études à Vienne, il s’installe à Paris et joue régulièrement en France, en Angleterre et en Suisse. Interrompant provisoirement sa carrière de concertiste pour approfondir sa culture musicale, il se consacre à la poésie et (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Chant d’amour et de douleur pour une mère disparue
Initiative audacieuse : Jacques Filippi présente « Kaddish », le 12 janvier, sur la grande scène bastiaise Un texte sublime, percutant, bouleversant d’Allen Ginsberg, l’un des piliers de la « Beat generation ».
Le kaddish c’est la prière pour les morts dans la religion juive et cette prière Ginsberg l’a composé en mémoire de sa mère qui s’est éteinte dans un hôpital psychiatrique. Le poète tisse son texte avec une tendresse et une égale virulence. Naomi, sa (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Qu’est-ce qui vous a déterminé à jouer ce monologue de Ginsberg ?
L’histoire qu’il raconte avec ce rapport si particulier avec une mère qui nous donne ce naufrage/sauvetage écrit par un fils. L’image de ce gamin de 12 ans, aux prises avec une situation qu’il ne peut pas maîtriser et qui lui échappe, m’a bouleversé. La violence de la langue de Ginsberg m’a fasciné, comme ses descriptions sans complaisance, d’une froideur presque clinique mais qui sont aussi imprégnées d’amour.
Les éléments choisis pour la (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
S’in Corsica, l’usi si perdenu, quellu di u capu d’annu si mantene...ancu s’è l’estri antichi, ùn sò più li stessi...
"Bon dì è bon’ annu, è bon capu d’annu. Pace è Salute pè tuttu l’annu". Tuttu u mondu cunnosce, di sicuru, stu rituale chè no’femu quande no’scuntremu à qualchissia i primi ghjorni di l’annata. Ci vole à sapè ch’in i tempi, quande dui parsone si scuntravanu, a prima dicia, basgendu à l’altra : "Bon dì è bon’annu..." Quillaltra dicia, à tempu "Bon capu d’annu..." è inseme dicianu : "Pace è salute (...)
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5 janvier 2012, par Journal de la Corse
Toute œuvre littéraire est portée par le souffle de son créateur, c’est-à-dire par l’élan particulier qu’il lui insuffle au moment de sa gestation. Ainsi on a pu dire que « La Chartreuse de Parme » par exemple vibre de l’allégresse jubilatoire d’un Stendhal qui écrit comme au grand galop d’une cavalcade triomphale. A lire le thriller de Jean-Pierre Simoni « Le caïman noir » ont est frappé d’emblée par cette euphorie évocatrice qui infuse la fiction d’une joie communicative.
Paroxysme des situations extrêmes (...)