La démocratie telle qu’on la connaît a vu se développer en son sein le sentiment de plus en plus partagé qu’elle était parvenue au terme de sa progression, et même de sa pertinence.
Il faut se défier en fait de l’ombre portée par sa définition – disons le : son nom- et sa réputation est semble-t-il ressentie comme une imposture ou un simple mensonge, par beaucoup. Loin qu’il faille, bien entendu, avec l’eau du bain où se prélasse depuis si longtemps ce faux moutard, jeter ce bébé sans réfléchir. Ses valeurs sont pertinentes pour celui qui les a en mémoire, mais elles ne sont pas à la place où on les cultive. C’est une autre divinité que l’on honore sur ses autels : le Désordre. Et pis encore, le désordre moral. On l’a vu avec les derniers débats prétendus démocratiques qui ont incommodé la narine publique. Reprenons la thèse de Jean-Baptiste Vico « la scienza nuova »(1668-1744 - édition Jules Renouard 1827 commentée par Jules Michelet, disponible chez tous les bons libraires) proposée au début du 18ème siècle. Il faut accepter l’idée que les modèles se corrompent et que la démocratie a bel et bien laissé la place à la démagogie et que cette dernière sera bientôt remplacée par une aristocratie qui dégénèrera un jour en oligarchie. Brûlons les étapes et respectons nos valeurs. Le principe démocratique doit être sauvé comme en 1802, comme en 1851 par le recours au césarisme démocratique. Epargnonsnous la descente aux enfers de la décadence et portons ce jour un Bonaparte au pouvoir. Il en reste un, fils de Charles et petit-fils de Louis. Napoléon VII sans doute, selon le principe dynastique, mais plus évidemment Napoléon V puisque le prince impérial Napoléon IV fils de Napoléon III est mort au Zoulouland en 1879. C’est un principe, encore plus qu’un prince et les principes ne bavardent pas : je ne lui ai donc pas demandé son avis. Suivons-le, comment voulez-vous qu’il ne soit pas d’accord si nous sommes nombreux. Ecrivez-moi vite, j’attends de vous lire.
Jean-François Marchi
P.S. J’ajoute que c’est la seule manière de conserver la Corse impolluée dans l’ensemble français en lui accordant l’autonomie la plus large que seul un souverain est capable de lui garantir.