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Le festival International de la BD d’Ajaccio,

jeudi 6 octobre 2011, par Journal de la Corse

Une fenêtre incontournable sur le neuvième art corse

Cette année encore, le festival international de la BD d’Ajaccio vous donne rendez-vous au Palais des Congrès les 6, 7 et 8 octobre 2011. Si comme tous les ans, les auteurs seront au rendez-vous et pas des moindres, puisque le public aura l’occasion d’échanger par le biais de débats (menés par Richard Saint-Martin, éditeur, Jean-Luc Sala, scénariste…), de séances de dédicaces, avec entre autres Gaby, Sala, Castaza, Sandro, Taduc, Plisson, O’Griafa, Espinosa, Puech, Federzoni, Bertocchini, Molinet, Battì, Al’, Rückstühl, Memmi, Ristorcelli, Espinosa, Massei, Nino, Pask, Brugeas, Toulhoat, Kas, Graza, Gine, Lacaf, Antonetti, Le Borgne, Ptiluc, Ghorbani, Jakubowski, Gatignol, Asisko, Adur Larrea, Mattin Irogoien, Arnoux, Kerfriden, Domecq, Marivain, Houot, Charrence, Leandri (Desideriu), la BD « nustrale » sera particulièrement mise en vedette.

Au programme, rencontres avec les auteurs et dessinateurs corses et surtout des expositions qui à n’en pas douter raviront le public. Ces expositions en partenariat avec le musée de l’Alta Rocca et l’association organisatrice du festival « Case et bulle » permettront de découvrir des univers différents et passionnants. Des personnages ancrés dans l’imaginaire insulaire comme Le fameux « Petru Santu » de Federzoni et « Le petit Dumè » de Nino ont la part belle et vous attendent au Palais des Congrès d’Ajaccio. L’histoire en BD est aussi à l’honneur grâce à une exposition originale sur les BD Nustrale comme « La trilogie des Paoli » et « Le bagne de la honte » de Bertocchini et Rucksthül qui permet de découvrir le travail minutieux de recherche des auteurs. Pour finir, deux autres expositions atypiques en lien avec notre île captiveront l’attention des petits et des grands : la « Sans Garantie » de Dumè Gambini, installation abracadabrantesque de dessins, d’objets et de photos et le « Mon pépé est un fantôme » d’Olivier Taduc qui s’adresse clairement aux enfants. A ces derniers s’adressent aussi des ateliers pédagogiques comme « La parure et les armes » organisé par le musée de Levie ou des ateliers pédagogiques. Des films d’animations seront aussi diffusés pour les petits et les grands comme le très réussi Noces funèbres de Tim Burton.

Gageons que cette année encore le succès sera au rendez-vous d’un événement qui mobilise de plus en plus le public. Les organisateurs expliquent d’ailleurs cet intérêt par le fait que le neuvième art se développe dans l’île et qu’une génération d’auteurs et de dessinateurs corses ont réussi à s’imposer auprès des insulaires. Le festival BD d’Ajaccio a donc encore une fois choisi de les mettre en avant et de leur rendre hommage en devenant plus que jamais l’évènement incontournable et unique dans la promotion de cet art en Corse. Un festival « corse » qui n’oublie pas les créations de l’extérieur, bien au contraire, comme on peut le constater avec la présence d’expositions originales « Les Voyages de Malfada » de Quino et les « Fauxthentiques » sur l’imagier préhistorique. Rendez-vous pour une ouverture en fanfare vendredi avec la remise des prix du festival à dix auteurs primés (sur invitation) et avec la présence en début de soirée du saxophoniste Paul Mancini qui donnera un concert gratuit (ouvert à tous).

Lisa d’Orazio

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