1er concours méditerranéen du scénario
« Les nuits méditerranéennes » lancées par Alix Ferraris organisent pour le 5e Festival du Film Court en Corse un concours de scénario. Une initiative s’adressant aux scénaristes et étudiants du pourtour de la Méditerranée.
Objectif du concours ? Offrir la possibilité à un(e) cinéaste de tourner en Corse avec l’aide de professionnels qualifiés et d’être épaulé jusqu’à la diffusion du court-métrage, préacheté par France Télévision. Une opération originale car elle s’inscrit dans le cadre de l’insertion des étudiants de la filière audiovisuelle de l’université insulaire, puisqu’ils pourront travailler sur tous les postes d’une réalisation cinématographique. But ? Acquérir une véritable expérience de terrain. Fixé du 26 au 30 septembre à Corte le Festival du Film Court en Corse propose trois compétitions. La première destinée à trois régions : PACA, Languedoc-Roussillon, Corse. La deuxième à l’intention des d’écoles et ateliers de l’audiovisuel fonctionnant autour du bassin méditerranéen. La troisième internationale, mais toujours axée sur le Mare Nostrum. Dans un premier temps Alix Ferraris et son équipe ont reçu un bon millier de courts-métrages toutes sections confondus. Une centaine a été retenue en présélections. Une préparation du festival très prenante donc pour les organisateurs, qui ont rarement dételé de leurs écrans. Si Alix Ferraris a fait le choix de privilégier le court-métrage pour la manifestation à Corte, c’est parce que c’est un genre en soi et une étape indispensable pour qui apprend les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, une occasion de tremplin et d’une initiation aux arcanes de la fabrication d’un film. Le mérite de cette entreprise est d’autant plus évident qu’il est fait appel à des étudiants de l’IUT. Cette spécificité d’une manifestation culturelle incluant une formation professionnelle doit être comprise et mesurée à sa juste … pertinence. Dans une ville comme Corte qui compte pratiquement un habitant sur deux inscrits dans l’une des facultés existantes on imagine sans peine les bénéfices que la cité pourrait tirer d’une manifestation culturelle d’après-saison ! A condition d’avoir un minimum de réactivité.
Michèle Acquaviva-Pache