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Festival de théâtre de Bastia

mercredi 9 mars 2011, par Journal de la Corse

Festival theatre bastia

7ème édition jusqu’au 16 mars

Dix sept spectacles à voir lors des Théâtrales bastiaises. Dix dans le cadre de la programmation officielle et sept regroupées dans les « scènes ouvertes ».

Des genres variés s’adressant à des publics variés. Des créations et des pièces ayant déjà obtenu leur audience. Il y en a pour tous les goûts. En français essentiellement. En corse aussi. Les dix œuvres sélectionnées du 10 au 16 mars concernent les troupes professionnelles, ce sont celles-ci que verront les programmateurs qui seront au rendez-vous fixé par Jean Pierre Lanfranchi, promoteur de la manifestation culturelle. Parmi ces organisateurs de spectacles doivent être présents les directeurs du Théâtre de La Valette, de la Comédie d’Aubagne, de la Commedia de Toulon entre autres, et des insulaires dont Paul Ceccaldi et Olivier van der Beken. Même souci de qualité pour ce qui est des « scènes ouvertes » qui sont souvent le résultat du travail de passionnés amateurs, ou de professionnels dirigeant des amateurs. Contrairement à la programmation officielle ce « off » ne rassemble pas de spectacles achetés par le festival ni montrés automatiquement aux programmateurs, ce qui ne les empêchent pas d’être aboutis au plan de la forme et du contenu. Au solde positif de la manifestation : plusieurs réalisations théâtrales ont pu être exportées. Ainsi « 51 Pegasi » de Marcu Biancarelli ou des productions du Teatrinu et de Nord-Sud. A signaler la participation de troupes de Haute Corse et de Corse du Sud qu’on a trop peu l’occasion de voir à Bastia comme le Thé à Trois, Locu Teatrale , ou NéNéka du côté des « pro », ou encore A Truppa qui vient d Calvi (Svegliu Calvese) dirigée par Orlando Furioso. Le festival reçoit des subventions de la mairie de Bastia (20 000 euros) et son appui technique et pratique : salles, équipements, logistique. La CTC a promis son aide financière, mais les organisateurs ignorent encore quel sera son montant. Seule certitude selon eux, le budget de la culture au niveau de l’île ne devrait pas subir de coupes sombres… Que les dieux les entendent !

Michèle Acquaviva-Pache

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