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VOEUX Ce que les politiques souhaitent aux corses pour 2011

vendredi 7 janvier 2011, par Journal de la Corse

François Vendasi, sénateur de Haute-Corse et maire de Furiani

Mes vœux pour 2011 sont multiples. Ils s’adressent bien évidemment à la Corse. Notre île, confrontée à de multiples défis, a toutes les chances de réussir les mutations indispensables qui la guideront sur les chemins du progrès social et économique. Mes souhaits les plus chers vont à nos administrés et à leurs enfants. La crise économique, de dimension mondiale, impacte bien évidemment sur la Corse plus que partout ailleurs sur le territoire national. C’est pourquoi je forme le vœu le plus cher que les contraintes de l’insularité soient enfin prises en compte par les pouvoirs publics. J’engagerai des démarches auprès des pouvoirs publics à la rentrée pour que nous puissions conjuguer croissance économique et progrès. A toutes les familles de Corse, je veux dire ma fierté et ma gratitude d’être l’un de leurs représentants au sein du Parlement. Je vous souhaite tous mes vœux de santé, bonheur et réussite dans vos projets. Que 2011 soit pour la Corse et pour chacun d’entre vous une année de plénitude. Pace e salute.

Paul Giacobbi, député de Haute-Corse et président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale

Les vœux de bonne année sont une tradition dans l’ensemble de la France, de l’Europe, du monde et en particulier en Corse. A cette occasion, et pour la première fois en tant que président du Conseil exécutif de Corse, je vous souhaite à toutes et à tous, santé, bonheur et prospérité. Je voudrais vous dire que vous disposez d’institutions qui fonctionnent et qui sont à votre entier service. Vous avez désormais une assemblée qui délibère de manière organisée, de manière constructive et qui n’hésite pas à aborder les sujets les plus difficiles. Elle l’a montré avec le débat sur la violence, elle le montrera dans les débats sur les transports, sur la langue corse, et sur la réforme des institutions qui viendra devant nous à l’occasion de la réforme des collectivités territoriales. Vous disposez d’un Exécutif qui travaille avec acharnement dans le respect des décisions de l’Assemblée de Corse. Vous disposez d’une administration qui est mobilisée, à la fois à la collectivité territoriale et dans nos offices et agences. Vous le savez, j’ai toujours renoncé aux ambitions particulières et j’ai décidé de me dévouer, de me consacrer aux tâches, aux responsabilités que vous avez bien voulu me confier. C’est dans cet esprit que j’aborde l’année 2011, à votre service et non au service d’une quelconque carrière. 2011 sera une année clé, 2011 sera pour la Corse une année décisive. Il nous faudra affirmer nos responsabilités, notre autonomie, notre pouvoir législatif dans de nombreux domaines. Il se trouve en effet que nous devrons, au cours de cette année, délibérer sur des sujets fondamentaux. Je pense particulier aux questions foncières pour lesquelles il nous appartiendra de formuler des propositions législatives qui, je l’espère, seront prises en considérations par le gouvernement et le Parlement. 201 sera aussi l’année où il nous faudra devenir enfin en tant qu’institution régionale, et nous nous sommes déjà engagés dans cette voie, un partenaire majeur de l’Etat, de l’Union Européenne, des régions voisines. Je peux vous dire que, d’ores et déjà avec tous ces interlocuteurs, nous nous affirmons. Enfin, en ce début d’année, ma pensée va aux plus pauvres, aux malades, à ceux qui n’ont pas de logement ou qui ont un logement indigne, à ceux aussi, quelles que soient les fautes qu’ils ont commises, quelles que soient les charges dont on les accuse, qui sont prisonniers, qui sont détenus loin de la Corse. Je trouve cela injuste et nous nous mobiliserons pour mettre fin à cette injustice. Je pense à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui subissent et je veux leur dire qu’une institution politique, qu’une institution élue a comme charge essentielle de s’occuper des plus démunis, et c’est en ce sens que notre institution orientera son action vers une plus grande solidarité. Je vous renouvelle mes vœux. Pace è salute.

Sauveur Gandolfi-Scheit, député de Haute-Corse et maire de Biguglia

En cette nouvelle année 2011, je présente à l’ensemble de mes concitoyens, mes meilleurs vœux de santé, de paix et de prospérité. Dans la lignée des précédentes, l’année écoulée a été particulièrement chargée, rythmée par une élection régionale, mais aussi par plusieurs grands dossiers essentiels pour l’avenir de notre île. Qu’il s’agisse de la question de nos futures centrales thermiques, avec ses problématiques énergétiques et environnementales, des langues régionales au sujet desquelles une initiative majeure est en cours au Parlement, du nécessaire maintien de la Chambre régionale des comptes ou encore du rapprochement familial des détenus, je me suis pleinement impliqué, à la fois localement et à Paris, dans ces débats. Comme j’en avais formé le vœu l’an dernier, dans plusieurs de ces dossiers, nous avons su transcender les différences politiques et agir dans l’union, avec pour seul objectif d’aller de l’avant. Ces signes positifs, qui correspondent aux attentes des corses, doivent encore être approfondis, car les défis auxquels nous sommes confrontés demeurent immenses. Parmi ces challenges majeurs, se trouve la difficulté pour notre île à entrer dans la modernité. Partagée entre archaïsmes et mutations, sur fond d’une violence protéiforme qui affecte depuis trop longtemps cette terre, la Corse ne doit pas perdre ses valeurs, qui ont toujours constitué son ciment. C’est pourquoi, nous devons tous ensemble mettre l’accent sur le maintien et le renforcement des cellules familiales, qui seules peuvent permettre, en complément du système scolaire, une éducation de qualité et le développement harmonieux de nos enfants. Pour ma part, autour des maître-mots de proximité, de transparence et de dynamisme qui ont toujours sous-tendu mon action, je continuerai, avec humilité mais conviction, à m’investir, avec tous ceux qui le souhaiteront, au service de notre population. Mais pour l’heure, alors que 2010 se referme et avec elle ses joies et ses drames, j’ai une pensée pour ceux qui nous ont quitté et pour tous ceux qui, dans leur chair ou dans leur âme, souffrent et sont dans la peine. Du fond du cœur, à tutti pregu a Pace è a Salute per l’annu novu.

Simon Renucci, député de Corse-du-Sud et maire d’Ajaccio

Mes chers concitoyens, depuis dix ans nous œuvrons avec passion pour une ville plus solidaire et plus fraternelle, pour qu’Ajaccio devienne un véritable exemple d’équité et de démocratie. Le bien commun, l’écoute, la concertation, l’audace et l’imagination guident notre action au service de la population ajaccienne. La cité impériale change, se modernise et a retrouvé son rang de capitale régionale. Permettez moi à cet instant, de dire combien je suis fier et heureux du travail accompli par l’ensemble de la majorité municipale, combien aussi je suis fier de représenter, grâce à votre soutien, notre bel Ajaccio. Mes chers concitoyens, à l’occasion de ces vœux de fin d’année, je souhaite lancer un appel. Un appel à la responsabilité : chacun à son niveau doit agir pour que la tolérance triomphe et que cesse toute forme de violence cesse et pour que les vertus du dialogue l’emportent enfin sur les rapports de force. Nous avons besoin de paix de tolérance et de sérénité. Un appel à l’engagement individuel et collectif, pour bâtir la société plus juste et plus harmonieuse au sein de laquelle nos enfants pourront s’épanouir librement. Que 2011 voit progresser à travers le monde la paix, la tolérance et la justice. Que 2011 soit un hymne à la joie et au bonheur. Au nom du conseil municipal et en mon nom je vous souhaite une bonne et heureuse année 2011. Pace, salute e speranza a tutti.

Camille de Rocca Serra, député de Corse-du-Sud et président du groupe UMP à l’Assemblée territoriale

A l’aube de cette année 2011, je vous adresse mes vœux les plus chaleureux et les plus sincères. A chacun je souhaite la santé, à tous la paix et la prospérité. L’année qui s’achève a été marquée par une série d’évènements. Nous avons connu un grand débat démocratique qui a été sanctionné par un résultat dans les urnes. Je suis sûr que vous aspirez autant que moi à ce que notre collectivité réponde, aujourd’hui autant qu’hier, aux attentes de la Corse, Une Corse qui a avancé sur la voie d’un développement raisonné, une Corse qui s’est engagée sur la voie de l’excellence écologique avec les solutions apportées en matière d’approvisionnement énergétique. Mais une Corse toujours victime de cette violence aux formes multiples et encore trop marquée par des disparités sociales et spatiales... En cette fin d’année, ma pensée va aux plus démunis, à ceux qui se trouvent dans la détresse et qui ont perdu un être cher. Plus que jamais, la solidarité, valeur fondatrice de notre société, doit se concrétiser. Au-delà de la nécessaire action publique, je veux tout particulièrement saluer celle des nombreux bénévoles et associatifs qui relèvent cette mission au quotidien. La Corse dispose d’atouts incomparables qui doivent être valorisés dans le respect de son identité et de son patrimoine naturel. Notre identité ne doit pas se concevoir par repli mais par ouverture sur le monde...Au-delà de la préservation de notre environnement d’exception, il nous faut mettre en valeur et développer cet atout afin que notre île devienne un véritable pôle d’excellence au cœur de la Méditerranée. Je formule le souhait que la Corse prenne le parti de l’avenir, celui d’une société fière de sa jeunesse, entreprenante et innovante ainsi que celui de la solidarité entre les Hommes, entre les générations et entre les territoires.

Dominique Bucchini, président de l’Assemblée territoriale de Corse

En vous présentant mes vœux de nouvel an, je souhaite avant tout que chacun d’entre vous puisse se réaliser dans un but, un idéal ou une entreprise qui le satisfasse. Mes pensées vont d’abord à tous ceux que le sort a frappés, et particulièrement à ceux qui ont connu un deuil dans leur entourage, à ceux qui vivent dans la solitude ou à ceux qui sont malades. Je m’adresse aussi à ceux d’entre vous, malheureusement de plus en plus nombreux, qui se trouvent dans la précarité. Notre société est devenue plus dure pour les exclus. N’ignorant pas les difficultés ou les impatiences qui sont les vôtres, je n’entends pas occulter la réalité économique et sociale de notre région : la pauvreté qui s’étend, les inégalités qui se sont creusées, le chômage qui progresse encore. Dans le cadre de mes fonctions, je reçois beaucoup d’entre vous, je mesure votre inquiétude, l’angoisse devant l’avenir s’agissant des enfants, de la santé, du logement, de l’emploi. Nous devons trouver, ensemble, les moyens de réduire nos difficultés et de tracer les contours d’une politique socialement plus juste. En Mars 2010, vous avez manifesté votre volonté de changement en portant une nouvelle équipe à la tête de la Collectivité territoriale de Corse. Vous avez ainsi souhaité que les responsables politiques prennent en compte les aspirations et les préoccupations sociales qui sont les vôtres. 2011 doit être une année de renouveau sur le plan de la solidarité et j’espère que nous aurons la possibilité de le montrer en développant une politique sociale faisant une place essentielle à l’être humain. Certes, la CTC n’a pas toutes les réponses : mai sil lui faudra mettre les moyens et les compétences dont elle dispose au service du développement de la Corse et du bien-être de ses habitants, en agissant au plus près de leurs réels besoins. Je souhaite aussi que les détenus corses puissent, comme le gouvernement s’y est engagé, effectuer leur peine en Corse sans que l’éloignement de leurs familles vienne alourdir leur condamnation ; il s’agit là d’une mesure purement humanitaire. Nous devons aussi, ensemble, trouver les moyens de faire reculer toutes les formes de violence. C’est à ce prix seulement, en mobilisant nos valeurs de solidarité et de fraternité, que nous construirons pour notre île et pour ses habitants une Corse apaisée. A tous les Corses, où qu’ils se trouvent dans le Monde, à tous les habitants de la Corse, je présente mes vœux les plus sincères de bonne et heureuse année 2011. Paci è saluta à tutti.

Jean-Guy Talamoni, président du groupe Corsica Libera

L’année qui s’achève a été marquée par un sursaut salutaire de notre peuple : le mouvement national, dans toutes ses composantes et sur tous les terrains de lutte, a connu un regain de vitalité ouvrant la voie à l’espoir. Ce faisant, la nation a démontré l’intensité de son élan vital. Au seuil de cette nouvelle décennie, il nous faut à présent donner corps à cet espoir. Face aux enjeux, l’union des Corses, et non seulement du mouvement national, est une nécessité. Elle ne sera toutefois concevable que sur la base d’une affirmation claire des droits du peuple corse, collectivité vivante et ouverte, seule communauté de droit sur la terre de Corse. À i nostri prigiuneri, mandemu u nostru salutu fraternu. À tutti i Corsi, è à l’altri, auguremu : Pace, Salute, Amore et Libertà.

Etienne Bastelica, président du groupe des élus communistes et citoyens du Front de Gauche

L’échange des vœux en début d’année est une tradition positive, mais elle n’est le plus souvent qu’une collection de vœux pieux. Je préfère parler d’engagement ; je préfère réaffirmer mes engagements citoyens et politiques, contre la misère qui s’étend, pour la solidarité. Je n’oublie pas qu’en 2011 nous allons fêter le centième anniversaire de la loi de 1901 sur les associations : s’il y un message positif à faire passer en ce début d’année, c’est bien celui d’une relance de l’entraide et de la solidarité. Il faut s’unir, il faut se rassembler pour résister, pour faire face à toutes les souffrances et transformer un système qui broie les faibles et enrichit les plus riches. A saluta e a mubilisazione pa cambia a vita di i chjughi e di i poveri.

Jean-Baptiste Luccioni, président du groupe Corse Social-démocrate

En Corse, 2010 a marqué une véritable rupture dans la politique insulaire, les citoyens ont choisi le changement, et le progrès. La collectivité Territorial de Corse a aujourd’hui un véritable projet d’avenir pour moderniser la Corse et CSD prend toute sa part dans cette action. Je ne peux occulter que 2010 aura été une fois encore, comme si le tragique ne cessait d’y égrener sa litanie, une année de violences. « Le négatif nous est donné. Il nous appartient de faire le positif » prétend Franz Kafka et le deuil dans lequel l’Ile semble toujours plongée, doit renforcer notre volonté de faire de cette quête rituelle de la paix, une réalité de tous les instants. Il est temps que la Corse démocratique du 3ème millénaire rompe définitivement avec ses vieilles idoles, avec ses vieilles lunes, avec cette violence archaïque ; il est grand temps, que soient exhumées de notre histoire d’autres figures que celles des bandits et des vendettas. Autant que de révoltes et de violences, la Corse est terre de droit ; autant que de malheurs, la Corse est terre de joies, de réussites et d’espoirs. Aux jeunes et aux moins jeunes nous devons répéter sans cesse que dans l’histoire, jamais la violence faite aux hommes n’a été constitutive d’une quelconque identité. C’est pour cela que nous devons construire une cité de la responsabilité, de la tolérance et de la paix ; de favoriser une démocratie fondée sur la participation active de citoyens ; une société du respect de l’autre ; un vivre ensemble qui repose sur le droit et la justice pour tous. Je veux redire du fond du cœur Paci e Saluta e Sperenza !

Jean-Charles Orsucci, président du groupe l’Alternance

Mes premières pensées vont à tous ceux et celles qui sont dans la peine et dans l’épreuve. En ce début de nouvelle année, je tiens à saluer et encourager cette Corse qui gagne, qui se distingue et que l’on oublie trop souvent d’évoquer : tous ces acteurs du monde économique, agricole, artistique, sportif ou universitaire… Je souhaite que l’année 2011 soit pour notre Collectivité, celle où les grands défis commenceront à être relevés pour les transports, le foncier ou la défense de notre identité. J’espère que cette nouvelle année permettra à la CTC d’affirmer son autonomie et sa volonté de s’inscrire le plus efficacement possible dans le processus de réforme des collectivités territoriales. Nous attendons tous de l’Etat, le respect de ses engagements quant au rapprochement des prisonniers Corses et quant à la mise en œuvre de ses missions régaliennes. A tous, je présente mes vœux les plus sincères de bonne et heureuse année, pace e salute a tutti.

François Tatti, président du groupe Gauche républicaine

J’adresse à toutes et à tous mes vœux de bonheur, santé et prospérité pour la nouvelle année. 2010, avec son lot de joies et de peines, aura été marquée par la volonté de changement politique exprimée par les corses. Ils ont demandé plus de dynamisme et de responsabilité, plus de dialogue et de justice sociale aussi. Je souhaite qu’en 2011 nos concitoyens récoltent les premiers fruits de cette politique nouvelle et qu’ils reprennent confiance en l’avenir. Les élus de la Gauche Républicaine y contribueront activement, convaincus que c’est dans la fidélité aux valeurs de fraternité et de générosité que nous surmonterons les difficultés de la période sans céder à la tentation du repli sur soi. A vous tous, Pace è Salute.

Jean-Christophe Angelini, président du groupe Femu a Corsica

A l’orée de ce nouvel an, je souhaite à tous les habitants de notre île a pace e a salute. J’ai l’espoir que 2011 nous permettra de rompre avec la tragédie de la violence, d’initier un cycle de dialogue et d’action, de nature à extraire la Corse d’une situation devenue littéralement insupportable. Cette violence est une négation de notre communauté. Elle nous fait entrer, chaque jour davantage, dans un monde qui n’est pas notre. Toutes les familles, tous ceux qui avaient un lien avec une vie qui vient d’être éteinte, ont une part de leur humanité anéantie. Cette humanité est l’identité même de notre peuple, emplie des valeurs de ceux qui nous ont précédés. Aussi, je souhaite vivement que les Corses puissent retrouver, par delà les mesures que prendront les décideurs publics, le respect, la tolérance et la fraternité, sans lesquels nous ne pourrons avancer positivement, et durablement, en cette nouvelle année. J’ai naturellement une pensée pour tous les Corses qui souffrent, ceux qui connaissent des difficultés liées à la recherche d’un emploi, d’un logement, à des conditions de vie précaires. Trouver des solutions, avec eux et pour eux, sera clairement l’une de nos priorités. Je pense également à tous ceux, détenus au loin, qui attendent leur retour dans l’île et espèrent, comme nous tous, un règlement politique de la question Corse. Car leur rapprochement, maintes fois annoncé mais non encore concrétisé, sera nécessairement la première étape d’un processus plus global. En tant qu’élu, je souhaite que nos diverses assemblées puissent résoudre au plus tôt, dans l’intérêt supérieur de la Corse, les grandes problématiques qui conditionnent son développement : foncier, transports, santé publique, Padduc, investissements structurants, énergie, langue et culture, logement…la tâche est immense ! J’ai la conviction profonde qu’un mouvement d’émancipation, de prise de conscience est en train de grandir, dans la dignité et le travail. Une autre Corse est à l’œuvre, qui réfléchit, opère des choix pour le bien commun, est en train de s’affranchir, sans haine et sans amertume, des tutelles anciennes. Je formule le vœu qu’elle persévère dans cet effort, car c’est à ce prix que nous pourrons embrasser sereinement notre avenir ! Allora, a tutti i corsi, forza, curagiu e sperenza in l’annu novu !

M.K.

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