UN PROJET MORT-NÉ A croire certains observateurs internationaux, les Algériens ne seraient plus très chauds pour donner leur aval au projet de raccordement à la Corse du gazoduc algéro-italien, après avoir salué le projet avec enthousiasme tout en soulignant qu’il s’agissait-là d’une affaire franco-italienne. En attendant les nécessaires éclaircissements, on rappellera que la société Galsi (gazoduc Algérie-Italie via la Sardaigne) a été créée suite à un protocole d’accord signé en décembre 2001 entre Sonatrach (Algérie) Enel (Italie) et Wintershallag (capitaux US). La société a été constituée fin janvier 2003 à Milan. Le gazoduc partira de Hassi R’mel et ira jusqu’à Elkala dans un pipeline onshore de 640 km puis il empruntera un pipeline offshore jusqu’à Cagliari en Sardaigne (310 km) pour ensuite retrouver un pipeline onshore jusqu’ à Olbia (265 km) avant d’atteindre, sous la mer,  la côte toscane et le réseau italien à Castiglione della Pescaia (220 km). Le raccordement à la Corse aurait pour avantage de raccourcir le trajet d’une centaine de kilomètres. Pas assez cependant pour faire une quelconque décision. J-N.C. Â