Pendant la campagne des élections territoriales de mars dernier, tous les candidats n’avaient qu’un mot à la bouche : le foncier. Manque de logements, envolée des prix, spéculation immobilière, déclassement des terres à potentialité agricole, difficultés pour les jeunes agriculteurs de s’installer, contournement des lois Littoral et Montagne, urbanisation galopante,… Les questions liées à la problématique foncière sont nombreuses et récurrentes. Corsica Libera a choisi le foncier comme l’un des trois thèmes principaux développés au cours de la 29è édition des Ghjurnati Internaziunali di Corti organisées traditionnellement le premier week-end d’aoà »t. La question de la citoyenneté corse (obtenue après dix années de résidence sur l’île) pour l’accession à la propriété s’est posée avec acuité. D’après les chiffres du tourisme de 2009, les résidences secondaires représentent 11.5% de l’hébergement estival, devant l’hôtellerie traditionnelle et derrière les locations privées (15.6%) et le camping (15.8%). Certains villages choisissent de ne plus accorder de permis de construire lorsque la part des résidences secondaires dépassent les habitations principales. La conseillère exécutive en charge des problématiques du logement et du foncier, Maria Guidicelli, s’attèlera dès septembre à l’organisation des Assises du foncier. Une table ronde qui, espérons-le, réunira tous les protagonistes de la question et qui permettra de déboucher sur des pistes précises. Â