La charia est désormais appliquée dans toutes les régions où les plus intolérants des musulmans se sont imposés. Au Mali un couple qui n’était pas marié a été lapidé en public. Un voleur a eu la main amputée. Au Soudan, des Chrétiens sont massacrés comme en Égypte ou à la frontière pakistanaise. Les plus obscurantistes des Juifs religieux tentent d’imposer en Israël leur manière de concevoir la vie n’hésitant pas à se comparer aux martyrs de la Shoah et accusant de ce fait le gouvernement israélien de nazisme. La plupart du temps ce sont les femmes qui sont les premières victimes de ces mœurs moyenâgeuses. Dans un régime grevé de corruption, miné par la prostitution que gèrent les plus hautes autorités (on se souvient de l’arrestation du chef de la police dans son propre lupanar), les femmes sont la cible de toutes les répressions et des peines les plus cruelles. C’est pour cela qu’on les retrouve en première ligne dans les manifestations. C’est aussi pour cela que les mollahs s’acharnent contre elles. Ils sont d’ailleurs grandement aidés par la Constitution iranienne dont les articles inspirés par la charia, ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux des autres pays musulmans.
Les femmes dans la Constitution
Article 1108 du code civil : “Quand une femme refuse de remplir ses devoirs conjugaux vis-à-vis de son époux sans entrave justifiable, elle ne mérite pas d’être nourrie, logée et habillée, ni même de recevoir une pension alimentaire.”
Article 1133 du code civil : “L’homme peut divorcer de sa femme quand il le veut.”
Article 911 du code civil : L’héritage des femmes est la moitié de celui des hommes. ”
Article 1210, Amendement 1 du code civil : L’âge légal du mariage pour les garçons est de 15 ans et pour les filles de 9 années lunaires (8 ans et 9 mois).
Article 102 du code pénal : “Durant la lapidation, un homme sera enterré jusqu’à la taille et une femme jusqu’à la poitrine.”
Article 104 du code pénal : “Les pierres ne doivent pas être trop grandes pour tuer la victime après deux coups, ni trop petites pour être qualifiées de pierres.”
Article 638 du code pénal : “Les femmes qui apparaissent en public sans observer le port du voile religieux, seront emprisonnées de 10 jours à deux mois ou auront une amende de 50 à 500.000 rials.”
Article 330 du code pénal : le prix du sang d’une femme est la moitié de celui d’un homme.
Des femmes comme esclaves
Une recherche menée conjointement par deux organisations indépendantes en Iran, le Centre des affaires Coopérative des femmes et le Comité pour la défense des victimes de la violence, indique la hausse vertigineuse des enlèvements et de la traite des femmes et les filles iraniennes comme esclaves, vers des pays voisins comme les Émirats Arabes Unis, le Pakistan, l’Afghanistan, ainsi que l’Europe et les pays asiatiques. Beaucoup de filles sont des fugueuses qui quittent leur foyer en raison de pressions abjectes à la maison. En 2005, les statistiques officieuses des groupes de femmes en Iran parlaient de 300.000 fugueuses. Outre la prostitution forcée et l’esclavage sexuel, un grand nombre de ces jeunes femmes sont achetées et vendues pour leurs organes. Les rapports indiquent que les trafiquants cherchant à vendre des femmes sur le marché international ciblent des filles entre 13 et 17 ans, certaines ayant de 8 à 10 ans. Les jeunes filles sont souvent forcées de travailler comme domestiques jusqu’à ce que les marchands d’esclaves les jugent assez âgées pour travailler dans des clubs, des motels ou des bordels. Et si, jusqu’à présent, beaucoup de ces groupes de trafiquants ont été identifiés, ils n’ont pas été arrêtés par le gouvernement iranien et sont apparemment autorisés à traverser librement les frontières sans être interpellés. D’autres rapports au fil des ans suggèrent que divers responsables du régime iranien ne sont pas seulement en cause, mais tirent aussi profit de la traite des femmes. Le chef du bureau d’Interpol en Iran estime que le commerce des esclaves sexuels est l’une des activités les plus rentables en Iran aujourd’hui.
GXC