Parce qu’il était indispensable que ce journal, doyen de la presse européenne, suive les accélérations du progrès, le voici en ligne, à la vitesse imposée, pour le rattraper avec aisance et sans montrer le moindre signe d’essoufflement. Ainsi, chaque matin, dés 7h, nos lecteurs, et les autres, peuvent suivre fil de l’actualité corse avec des informations brèves mais concises, des flashes comme il est dit, qui leur permettront de ne pas avoir l’air idiot en sortant de chez eux. Ces flashes en ligne sont autant de mini reflets de la vie du pays avec, pour les plus importants, un développement dans le JDC « papier » en vente chaque vendredi dans tous les kiosques de l’île. Ils permettent cependant d’avoir un aperçu de ce qui s’est passé la veille ou dans la nuit. C’est un peu la vie corse au jour le jour qu’on peut découvrir dans le JDC en ligne, avec la concision qui s’impose. Il est bien loin le temps où le Journal de la Corse, à peine âgé de quatre ans (il est né en 1817) annonçait, avec un mois de retard, la mort de Napoléon à Sainte Hélène, une île perdue dans l’Atlantique Sud où les Anglais avaient conduit leur illustre prisonnier. Aujourd’hui, un quart de seconde eut suffi pour que la nouvelle parvienne dans les salles de rédaction du monde. C’est le progrès presque aussi vite que la lumière.
J-N.C.