Claude Cesari (Corti) : « La volonté politique au service des Cortenais »
Vous vous présentez pour la première fois à une élection cantonale. Pourquoi ce choix ?
C’est tout d’abord un choix qui est le fruit d’une décision politique prise par la section Corsica Libera de Corti. On voulait un candidat qui s’inscrive dans la continuité de notre démarche. Une démarche motivée, également, par l’excellent résultat lors des territoriales de mars dernier. Nous avons été choisis, avec ma suppléante Vannina Casanova.
Quel est l’enjeu de ces élections ?
C’est tout simplement de réaffirmer la présence de Corsica Libera sur le terrain. On ne se bat seulement pour les cantons mais pour trouver des solutions aux problèmes de la Corse. C’est une démarche globale qui doit prendre en compte les intérêts du peuple corse.
Quel peut être le rôle particulier du conseiller général à Corte ?
A Corti, ville-canton, la stratégie est spéciale. Nous sommes face à la municipalité avec qui il faut être en accord. L’élu doit avoir des projets mais il est souvent confronté à la municipalité. Ce qui provoque, en cas de désaccord, un retard dans l’avancement des projets. Nous sommes dans une ville universitaire où tous les projets dans ce domaine, comme dans tous les autres, se font sans concertation avec la population.
Que préconiseriez-vous ?
Pour notre part, nous considérons que Corti est une ville importante considérée comme la capitale historique de la Corse. Il est vital qu’elle ait une plus grande importance dans le domaine économique et administratif. C’est pourquoi nous demandons qu’elle abrite le siège des trois chambres consulaires de Commerce, des Métiers et d’Agriculture. Ceci étant, tout est lié. Et la solution passe par la volonté politique au service des Cortenais. Le problème, ce n’est pas la politique mais la façon de faire de la politique.