Sébastien Quenot (Capu Biancu) : « Generazione capicorsu, un projet cohérent dans la durée »
Qu’est ce qui a motivé votre décision de participer à cette élection ?
Le canton de Capu biancu a réalisé un très bon score à l’occasion des dernières territoriales puisque les nationalistes sont arrivés en tête. Il a fallu s’enraciner un peu plus dans cet espoir, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me présenter. Désormais, il faut aller au delà et avoir des responsabilités.
Vous êtes issu de la mouvance « Corsica Libera ». Votre suppléante, Anne Laure Santucci est, pour sa part, issue de « Femu a Corsica ». Cette union s’inscrit-elle dans une nouvelle démarche ?
Il y eu, au départ, l’initiative de rassembler l’ensemble de la famille politique nationaliste afin, justement, de réunir ses forces vives et de proposer, ensemble, un projet cohérent qui s’inscrive dans la durée, dans ce canton. C’est ainsi que nous avons créé « Generazione capicorsu ». Nous avons reçu un écho très favorable et le soutien des deux mouvements nationalistes.
Quels sont les problématiques liées à ce canton ?
La problématique est multiple et relève de ce que les nationalistes dénoncent depuis déjà fort longtemps. Ici, il faut savoir que 70% des biens appartiennent à des gens nés avant 1900, donc l’indivision créé une situation catastrophique. Par ailleurs, nous sommes en proie à la désertification avec seulement 16 habitants au Km2. Nous sommes l’un des cantons les moins peuplés de Corse (2600) même s’il a la particularité d’avoir plus d’électeurs que d’habitants ! (2900). Enfin, nous avons deux médecins, dont un proche de la retraite, pour dix communes.
Que proposez-vous ?
Parmi les candidats, nous sommes les seuls, avec ma suppléante, à proposer un véritable programme autour du foncier, bien entendu, c’est ce que l’on dénonce depuis des lustres, mais aussi la citoyenneté corse pour l’accès à la propriété ou au logement, la gestion de l’offre en matière de santé, la défense du service public d’éducation ou l’accompagnement des initiatives culturelles ou économiques. Enfin, la défense de la représentation des territoires dans le débat sur la réforme institutionnelle, nous paraît également très importante.