Jean-Louis Milani
« Agir pour répondre, au mieux, à la demande »
Jean-Louis Milani (DVD), conseiller sortant et Toussaint Milani (DVG), deux des sept candidats en lice dans le premier canton de Bastia, situent, chacun, les enjeux de ce scrutin.
Comment voyez-vous cette nouvelle élection par rapport à la précédente ?
J’ai été élu en 2004 en ayant notamment pour concurrent, le conseiller général sortant et une autre personnalité très forte de la Majorité municipale bastiaise. Les divisions ont, en partie, favorisé mon élection mais ce sont, avant tout, les qualités d’homme de terrain que l’on me connaissait et mon implantation dans le canton qui ont fait la différence. J’aborde les élections des 20 et 27 mars 2011 fort de l’expérience acquise et d’une bonne connaissance des problématiques du canton.
Quels en sont les enjeux ?
Si l’on entend enjeux politiques disons que le résultat, quel qu’il soit, sera sans conséquence pour la Majorité Départementale. Mais peut-être que d’aucun tireront des enseignements pour les élections municipales de 2014.
Quel bilan dressez-vous de votre première mandature ?
J’ai privilégié, au cours de mon mandat en tant qu’élu de proximité, l’écoute de la population. J’ai soutenu le monde associatif et fait de l’action sociale une priorité quotidienne. J’ai, enfin, participé à la réalisation de l’aménagement du Bd Danesi mené dans le cadre d’une large concentration avec les riverains (sécurisation des piétons, collecte des eaux pluviales, réfection des réseaux, de l’éclairage, re-végétalisation des abords …)
Quelles actions mèneriez-vous en cas de nouveau mandat ?
Avec ma suppléante, Marie Dussol, qui est appelée à avoir un rôle actif à mes côtés, j’envisage de poursuivre ce qui me paraît être la mission essentielle d’un conseiller général : l’écoute, la proximité et la disponibilité. Nous contribuerons à la réalisation des projets portés par d’autres collectivités ou souhaités par la population afin d’améliorer leur cadre de vie et leur quotidien. Le Conseil Général consacre des moyens importants (70 millions d’euros par an) à l’une de ses missions essentielles : l’action sociale. Les besoins augmentent (personnes âgées, handicap, crèches, logement social, famille …) alors que les ressources, notamment celles résultant du transfert de compétence ne suivent pas. Il faudra donc agir au mieux pour répondre efficacement à la demande.
Interview réalisée par Philippe Peraut