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Elections cantonales

mardi 1er mars 2011, par Journal de la Corse

Stéphane Zanettacci

« Mon credo : disponibilité et proximité »

C’est aux côtés de Laurence Maranelli que Stéphane Zanettacci, adjoint au maire de Cargèse, se lance dans la campagne pour le siège de conseiller général du canton des Deux-Sevi. Soutenus par la droite insulaire, les deux candidats affrontent le conseiller général sortant, Nicolas Alfonsi, ancré depuis des décennies sur le territoire. Leur disponibilité et leur proximité avec la population sont leurs principaux atouts.

Qu’est-ce qui a motivé votre candidature pour le siège de conseiller général du canton des Deux-Sevi ?

Dans un premier temps, j’ai essayé de rechercher le candidat le mieux placé pour représenter la famille libérale dans les Deux-Sevi. Après avoir rencontré un certain nombre d’élus tant à Cargèse que sur le canton, des personnes de la société civile et des représentants du monde associatif, personne n’a voulu relever le défi pour diverses raisons. Fort de ce constat, après avoir pris l’attache de ma famille et mes amis, j’ai accepté le challenge. Mes rencontres sur le terrain m’ont par ailleurs permis de constater un fort désir de changement et de faire de la politique autrement.

Avez-vous sollicité le soutien ou l’investiture d’un parti politique ?

J’ai sollicité le soutien du président du conseil général qui me l’a accordé et j’ai celui des autres composantes du camp libéral parce que j’ai des convictions, une morale et une éthique politique.

Pourquoi avoir choisi Laurence Maranelli comme suppléante ?

Originaire de Piana, Laurence réside en permanence à Porto où elle exploite un commerce avec son mari. Ce dernier, adjoint d’Ota-Porto, assurera tout naturellement la transition des dossiers. Elle sera une suppléante active avec notamment la tenue de permanences régulières dans les villages. Durant le mandat, elle sera à l’écoute des besoins de tous les habitants du canton. Elle partage les mêmes convictions que moi et nous sommes de même sensibilité politique.

Quels sont les principaux axes de votre programme ?

Moderniser l’ensemble du réseau routier, soutenir les efforts de tous les élus en matière d’équipement et d’aménagement, accompagner les projets de développement local, structurer le territoire en favorisant l’intercommunalité, installer des permanences pour être à l’écoute et plus proche de la population. De même, agir pour que nos villages redeviennent des lieux de vie, maintenir et créer des activités et des emplois pour les jeunes afin de fixer une population, favoriser le maintien à domicile des personnes âgées et réaliser des structures d’accueil adaptées, renforcer le tissu associatif du canton font partie de nos priorités.

Comment envisagez-vous ce mandat de conseiller général ?

Le rôle de conseiller général est essentiel pour la mise en œuvre des politiques d’équipement, d’aménagement et de solidarité. Mon action se fera en concertation étroite avec tous les élus du territoire, sans exclusive. Je serais également au service de tout le canton et de sa population. Donc disponibilité et proximité seront les maîtres mots de mon action. C’est pour cela que je défends la notion de mandat unique.

Quelle sera votre première action en faveur de votre canton si vous êtes élu ?

Un audit sur l’ensemble du réseau routier pour définir des priorités avec tous les élus, car cette action sera une action forte du département les prochaines années.

Vous affrontez Nicolas Alfonsi, sénateur et membre du Conseil général depuis 1967.Quels sont vos arguments pour convaincre les électeurs de porter leurs voix sur votre nom ?

Le conseiller général des Deux-Sevi est issu de la fusion entre les cantons de Piana et d’Evisa. Il était déjà conseiller général de Piana. Outre son mandat de conseiller général qu’il occupe depuis près d’un demi-siècle, Nicolas Alfonsi a exercé des responsabilités importantes tant au niveau régional que national, il a été et est toujours un acteur important de la vie insulaire. Il n’en demeure pas moins que dans les Deux-Sevi son action a été loin d’être en adéquation avec ses responsabilités. Trois années de plus n’y changeront rien d’autant plus, malgré le tapage médiatique, il serait illusoire de penser qu’avec un nouveau mandant, le candidat sortant fera ce qu’il n’a fait en 50 ans ! Il est temps de tourner la page et d’ouvrir celle du changement, du rassemblement, de la disponibilité et de la proximité.

Interview réalisé par M.K

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