Accueil du site > Societe > AU NOM D’UNE LOI
 

AU NOM D’UNE LOI

jeudi 12 mai 2011, par Journal de la Corse

Politique encadré

C’est sans doute en Corse la loi qui est la plus chahutée et la moins appliquée. C’est celle aussi qui permet à la Corse de nourrir l’essentiel de la jurisprudence nationale dans le domaine de l’urbanisme. D’ailleurs, si elle n’existait pas, la Corse ressemblerait probablement à un gros sarcophage de béton les pieds dans l’eau. Depuis sa promulgation, la loi Littoral produit toujours autant de vagues en Corse plus que partout ailleurs, pour au moins trois raisons :

1. Les maires jouent souvent avec le feu (voir le nombre de documents déférés devant les tribunaux).

2. L’État joue parfois avec le feu (l’affaire des paillotes en est l’exemple paroxytique).

3.- Le FLNC joue toujours avec le feu (paradoxalement, ce sont les clandestins qui contribuent, à leur façon, à faire respecter l’État de droit).

Serait-ce enfin cette loi qui bloque tout développement économique sur les côtes insulaires condamnées, semble-t-il, être seulement admirées ? Le tout est de savoir s’il existe un développement qui peut se faire sans porter atteinte à ces merveilles de la nature. Vaste question à laquelle on n’a trouvé pour l’instant aucune réponse satisfaisante.

J-N.C.

Répondre à cet article