Frédéric Ferrandez : « Il ne faut pas s’enflammer » L’entraîneur ajaccien refuse de verser dans l’optimisme. S’il savoure, avec ses joueurs, un début de saison tonitruant, il ne perd de vue l’objectif visé en début de saison et mise, au plus vite, sur le quota de points nécessaires au maintien. Vous voilà, après quatre journées, en 4e position, derrière Cannes, Tours et Paris. Ce classement est-il une surprise ? Oui, forcément. Je savais que ce groupe aurait des atouts à faire valoir dans cette compétition mais, en raison des remaniements que nous avons connus en septembre, j’estimais qu’il nous faudrait un bon mois de compétition pour trouver la cohésion. Je ne pensais pas que nous aurions un niveau de jeu aussi élevé, si rapidement. La victoire à Poitiers est-elle une référence ? On a pris conscience que, cette saison, nous pouvions battre n’importe qui, chez nous ou à l’extérieur. C’est un match référence dans la mesure où, mentalement, nous avons été costauds. Nous nous sommes repris après un premier set donné à l’adversaire. Les joueurs ont accompli, par la suite, ce que je leur demandais et la victoire s’est dessinée au bout de ce suspense. Le club peut-il tenir cette cadence ? Il ne faut pas s’enflammer. L’objectif, c’est d’arriver, au plus vite, au maintien. On est quasiment à un tiers après quatre matchs, c’est positif mais le championnat est très long. On a pu voir, la saison dernière, que tout restait possible. Il faut se concentrer sur nos objectifs, nos moyens et penser à s’imposer contre des équipes à notre portée comme Nice, Nantes ou Montpellier. Ce sont des matchs pièges et il conviendra de bien les négocier. Propos recueillis par Ph.P.