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Tour de France cycliste : Promouvoir et dynamiser la discipline

vendredi 28 juin 2013, par Journal de la Corse

Au-delà de son attrait sportif, les différents protagonistes qui se sont investis en amont, dans cette démarche, misent sur « l’effet » tour de France pour donner un élan nouveau au cyclisme insulaire.

Depuis l’officialisation de la venue du tour de France en Corse, le 6 décembre 2011, les quatre villes « étapes » se sont investies, aidées, en cela, par la CTC. En amont, diverses actions ont été créées. Des actions de promotion telles que le stand corse au grand départ du tour de France 2012 à Liège, la « Nuit du Tour », avec des manifestations sportives et culturelles durant l’été 2012, la Grand-Messe de présentation du Tour de France 2013, en octobre 2012 au Palais des Congrès de Paris ou l’opération « À cent jours du Tour ». D’autres actions, plus rapprochées celles-ci, et poursuivants d’autres objectifs :

« Trois p’tits tours et pédalons » avec les élèves des écoles maternelles de Vulpaghja et primaire d’Appiettu, les Jeux des îles, les femmes et le sport, le projet d’aménagement d’une piste cyclable dans le quartier des Salines à Ajaccio, les Usepiades à Vignetta, une journée vélo à Calvi, une journée prévention routière à Porticcio, « Sport et handicap » au CSJC de Corse, les détenus de Borgu à l’assaut de l’étape Bastia-Ajaccio, l’opération « fête du tour » à Bastia et Ajaccio, le tour de France et la poésie, pour finir, le 24 juin dernier, à San Benedetto (sport et culture, lecture de poésies). Ceci en dehors des festivités et actions programmées dans chacune des villes étapes prévues dans le cadre du tour de France.

Gérer « l’après tour de France »

Entre aspects sportif, ludique, culturel, social, préventif et pédagogique, chacun y aura trouvé son compte. Néanmoins, si tout semble fin prêt pour les trois coups, ce samedi, à Porto-Vecchio, « l’après » tour de France est depuis quelques temps déjà sur les tablettes des responsables. « Nous y avons songé, assure Paul Giacobbi, président de l’exécutif de Corse, en collaboration avec les instances du cyclisme insulaire, nous avons bâti un plan, étalé sur plusieurs années, au sein duquel divers aspects seront abordés : formation, moyens et infrastructures. » Même son de cloche, du côté de Dumè Bozzi : « Le cyclisme est en plein essor dans l’île ; pour preuve, nous sommes passés, en quelques années de 200 à 1000 licenciés. Un chiffre qui, je l’espère, doublera d’ici peu avec l’effet tour de France. Nous voulons profiter de cet engouement pour donner un élan nouveau à la discipline et à toutes celles qui s’y rapprochent, notamment, le VTT ou le BMX. Il faudra, pour cela, des infrastructures. » Ainsi, tous les efforts fournis depuis plus de deux ans ne seront pas vains. Ils devraient permettre au cyclisme insulaire de s’ouvrir d’autres perspectives et devenir, rapidement, le troisième sport le plus populaire de l’île derrière le football et les rallyes automobiles.

Ph.P.

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