L’Aiaccini volenu compie a stagione in Timizolu incù un’ultima vittoria per sperà à a Liga una. Ancu sè tuttu si ghjucherà a settimana chì vene in Nîmes. L’ACA hè custrettu à fà u pienu di punti in sti dui scontri per sperà fà parte di l’eletti.
L’ACA a trébuché la semaine dernière à Angers, à trois rencontres du terme de la compétition. Soit, à un moment crucial du championnat. L’enjeu a t-il primé sur le jeu ? La cadence -trois matchs en huit jours- a t-elle également une part importante dans ce « couac » ? Autant d’interrogations qui restent sans réponse. Quoi qu’il en soit, même si à l’heure où nous mettons sous presse, les rencontres Dijon-Grenoble et Le Mans-Laval n’ont pas encore été disputées, l’ACA reste plus que jamais dans la course pour la Ligue 1. Un espoir qui est monté crescendo depuis le début du cycle retour. On peut, toutefois, se demander pourquoi Dijonnais et Manceaux ont bénéficié de trois jours de récupération supplémentaires par rapport aux Ajacciens. Sans oublier surtout l’avantage, pour ces deux équipes, de jouer en connaissant le score de leur adversaire direct. Quand bien même cela s’inversera cette semaine (8 jours pour l’ACA, 4 pour Dijon et Le Mans), il eût été plus logique à trois journées de la fin, de faire jouer toute les équipes à la même heure, voire d’en décaler une de 30 minutes comme lors de Boulogne-ACA. Malgré le résultat négatif enregistré par les Ajacciens à Angers, on ne nous empêchera de nous interroger sur le bien fondé d’une telle décision (report de match), fût-elle motivée par sa retransmission TV. Dans cette affaire, l’éthique sportive en prend un coup. Et s’il on y ajoute certaines décisions arbitrales de M.Chapron lors du dernier ACA-Clermont (faute évidente sur Rivière dans la surface, main du gardien adverse en dehors) et le comportement des adversaires de l’ACA (Clermont notamment), on peut effectivement se poser des questions. Clermontois et Angevins ont, certes, joué le jeu en tant que professionnels consciencieux, reste à espérer que ces derniers en fasse de même contre Dijon la semaine prochaine lors de la dernière journée de championnat. Idem pour Boulogne, Reims et Nantes, prochains adversaires de Dijon, Evian et Le Mans à l’occasion des deux dernières journées.
Duel avec Le Mans
Cette liste fait exception de Metz (qui bouclera à Evian) et Vannes (relancé par sa victoire au Havre), deux équipes encore en course pour le maintien (ancu assai !). Du côté ajaccien, la grosse incertitude repose sur la capacité du groupe à « digérer » la défaite d’Angers dans les têtes avec ce que cela peut impliquer au niveau du classement. Pour ce qui est du calendrier, les deux derniers adversaires ne semblent pas insurmontables. Une équipe istréenne n’ayant plus rien à craindre ni à espérer et surtout des Nimois quasiment condamnés au National. L’ACA, qui ne s’attendra pas à des cadeaux doit impérativement faire le plein sur ces deux rencontres pour espérer rejoindre Evian et Dijon, qui ont déjà un pied et demi en Ligue 1 et qui pourraient même officialiser, dès ce vendredi, leur accession. Sedan est jugé trop court pour revenir malgré sa victoire sur Nantes (3-1) la semaine dernière. Reste, un duel ACA-Le Mans qui pourrait même se jouer à la différence de buts. Les supporters ajacciens auront donc, ce vendredi face à Istres, les yeux rivés sur la pelouse et l’oreille collée au transistor sur Vannes-Le Mans. L’accession pourrait se jouer, ce week-end, sur ces confrontations. On voit mal, en effet, Le Mans ne pas s’imposer sur sa pelouse vendredi prochain face à Nantes lors de la dernière journée. Et si les Sarthois doivent laisser des points, c’est à Vannes. Etant donné les efforts consentis depuis tous ces mois, la « grinta » affichée par les « rouge et blanc » à chacune de leurs sorties, l’investissement de tous, dirigeants, staffs, joueurs, supporters, éducateurs au sein de la grande famille du club, on ne peut envisager, pour l’ACA, une autre issue que celle qui nous tend les bras depuis le mois de janvier dernier. Et puisse les Dieux du football nous entendre...
Ph.P.