L’éternel « ascenseur »
En même temps qu’il est le doyen des clubs français, le HAC est aussi l’un des clubs les plus enclins à faire régulièrement « l’ascenseur » entre L1 et L2. Relégué il y a deux saisons, c’est, de nouveau en candidat à l’accession qu’il a entamé l’actuel exercice.
Depuis 25 ans, le Havre oscille entre la L1 et la L2. Il a, en effet, accédé à 4 reprises et s’est vu relégué autant de fois. Le record de participations ? 1991-1999, soit 8 saisons consécutives parmi l’élite. Relégué en 2002-2003, il a accédé, de nouveau en 2008 avant de rechuter une saison plus tard. Paradoxe pour un club qui jouit d’une excellente réputation en ce qui concerne la formation (Revault, Ba, Bertin, Dhorasso, Lesage, Mandanda, Hoarau). Classé 7e la saison dernière, le club normand n’a pu honorer son statut de prétendant à la L1 en raison d’un gros retard à l’allumage et d’une fin de championnat difficile. Qu’importe, les dirigeants ont repris leur flambeau et affiché clairement leurs ambitions à l’entame 2010-2011. Et même s’ils ont dû se séparer de deux de leurs figures de proues (Lesage, Revault), ils sont parvenus à bâtir un groupe compétitif en misant, toutefois, sur la formation. Résultat, une première de championnat somme toute honorable avec la 6e place du classement à la mi-parcours. À trois petits points du leader. Les Normands ont même gâché l’occasion de prendre les commandes du championnat, face à Nantes, avant la trêve. Battus (0-1), à Deschaseaux, ils restent, toutefois, dans la roue du trio de tête. Dans une compétition plus que jamais relevée, cette saison, le HAC a, tout comme l’ACA, un rôle à jouer. La confrontation entre les deux équipes devraient valoir son pesant d’or...
Ph.P.