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SPORT FOOTBALL

jeudi 7 avril 2011, par Journal de la Corse

Scb marie claude filippi

Dans les coulisses du Sporting Club de Bastia Avant dernier portrait du staff du SCB 2010/2011. Portrait de charme cette semaine : Marie-Claude Filippi, médecin du club.

Marie-Claude, pourquoi avoir choisi la profession de médecin ?

C’est à la suite de ma Terminale scientifique que j’ai décidé de faire médecine. J’avais envie de comprendre le fonctionnement du corps, d’approfondir les éléments acquis cette année là. J’ai donc suivi mes 8 années de médecine générale puis j’ai passé mon diplôme de médecin du Sport. J’ai ensuite encore complété mes connaissances avec une année de traumatologie, puis d’ostéopathie.

Votre arrivée au SCB ?

Je suis entrée au club en 1992. Le club était alors entraîné par René Exbrayat. Il m’a vraiment aidé à entrer dans le milieu du football. Un peu lasse, j’ai fait un break en 2000. J’y suis revenue l’an passé à la demande des dirigeants. Et j’avoue que j’ai accepté avec beaucoup de plaisir.

Pas trop difficile d’exercer pour une femme au milieu de tants d’hommes ?

Ça n’a pas été trop difficile dans la mesure où à travers mes études, du milieu hospitalier que j’ai fréquenté, j’ai côtoyé beaucoup d’hommes car c’est un milieu très masculin.

Votre métier a-t-il changé par rapport à vos débuts ?

La médecine du sport a en effet beaucoup évolué car les moyens techniques ont considérablement progressé. J’ai appris la médecine du sport avec mes mains. C’est avec elles que je devais faire la différence entre une contracture, une élongation ou une déchirure musculaire. On doit avoir un diagnostic au bout des doigts. J’ai gardé cette façon de faire d’autant que je me suis spécialisée en ostéopathie. Aujourd’hui les technologies ont évolué ; l’échographie est très performante et l’IRM apporte un plus. Personnellement je suis « clinique » et tous les examens je les effectue avec mes mains. L’IRM est pour moi le moyen de confirmer un diagnostic.

Votre travail au quotidien ?

C’est effectivement un travail de tous les jours. Je suis présente aux entraînements, aux matchs. Je suis les blessés chroniques, les blessés d’après match pour faire un petit pronostic pour la semaine au niveau des soins. Ensuite on fait le point l’avant-veille d’un match avec le coach pour voir comment gérer les blessés.

Vos rapports avec l’entraineur Frédéric Hantz ?

J’ai de très bons rapports professionnels avec lui, amicaux aussi. C’est un entraîneur qui est à l’écoute, qui m’écoute. Il y a toujours une décision collégiale entre staff technique et staff médical.

Une saison exceptionnelle ?

Je ne pensais pas, et je n’étais certainement pas la seule, que le club aurait une ascension si fulgurante et des résultats aussi intéressants. Il y a une très bonne ambiance et le staff n’est pas étranger à cela. Le coach sait rassembler, fédérer.

Propos recueillis par Ph.J.

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