Né en 1963, le Judo Club Ajaccio soufflera en décembre prochain, ses cinquante bougies. Fort d’une équipe dirigeante particulièrement dynamique, il ne cesse de progresser. Un club qui monte, qui monte… Une poignée de mains par ci, une accolade par là, l’art de la macagna mais le sérieux dès lors qu’il s’agit de parler judo et surtout d’inculquer cet art martial aux licenciés, nous sommes au Judo Club Ajaccio, non loin du quartier du Loretto. C’est ici que le club a élu domicile. À sa tête, une équipe dirigeante dynamique.
De 70 à 185 licenciés en 3 ans
Il convient de souligner, qu’après une période particulièrement difficile, le JCA, reparti avec 70 licenciés il y a trois ans, a vu son nombre de licenciés quasiment tripler en trois ans pour passer à 185 aujourd’hui. « Nous avons connu une période difficile, explique Laurent Grisoni, éducateur, nous avons subi un véritable « putch » et nous avons été spoliés ! » Aujourd’hui, la nouvelle équipe, avec Ange Marie Ottavy aux commandes, oublie ces déboires et ne veut regarder que devant. Ses résultats, elle les doit à trois critères principaux : sérieux, travail, humilité. « C’est notre philosophie, affirme le président du club, l’objectif consiste à faire en sorte que tous ceux qui viennent chez nous, arrivent et repartent avec le sourire. » Ainsi, de 4 ans (âge minimum requis) aux adultes en passant par les enfants et les ados, chacun des licenciés recevra un enseignement approprié : jeux ludiques et aspects pédagogiques pour les plus petits, initiation, combats, technique, loisir ou compétition pour les autres. Judo, ju ji tsu ou taiso (gym, renforcement musculaire plus particulièrement destiné aux femmes), tels sont les pratiques proposées par le JCA. Cinq éducateurs sont, pour leur part, chargés de l’encadrement. Parmi eux, Lucien Garcia (67 ans) qui n’hésite pas à venir de…Petreto pour assurer les entraînements.
Un deuxième dojo à…Cuzzà
« Au niveau des jeunes, une progression éducative et pédagogique est définie, en amont, par la Fédération, précise Jacques Renucci, éducateur au club, les clubs sont, ensuite, chargés de la mettre en place. On s’adapte tout de même à l’âge et aux désirs de l’enfant. Nous sommes des éducateurs et non des entraîneurs. Les licenciés qui souhaitent aborder la compétition et se diriger, s’ils en ont le profil, vers un autre niveau, sont ensuite dirigés vers le CREJ ou le pôle espoir. C’est le cas, notamment de Sébastien Basili, licencié chez nous mais membre de la squadra corsa et qui disputait dimanche dernier, les championnats de France. » La politique souhaitée par le club l’a conduit, cette année, à ouvrir un deuxième dojo à…Cuzzà. « Le besoin en milieu rural est réel, rappelle le président du JCA, nous y songions avec Jacques Renucci, depuis un an. » Ainsi, une quarantaine de licenciés issus de la vallée du Taravu se retrouvent chaque samedi pour enseignement dispensé par Jacques Renucci et sa fille Julie. Un partenariat a été effectué, dans ce sens, avec la municipalité qui met à disposition du club une salle (Marie-Paule Pantalacci fait le lien entre le village du Taravu et le club) et la Ligue qui fournit les tatamis. « Nos relations avec la Ligue et le pôle espoir sont excellentes, rappelle le président, nous travaillons main dans la main. » Afin de se structurer un peu plus, le club envisage, dès le mois d’avril, de se doter d’un site internet. Mais l’événement phare sera, à n’en pas douter, les cinquante bougies qu’il soufflera, en décembre prochain, en même temps, dit-on, que son président. Tous ont promis de célébrer, comme il se doit, cet anniversaire.
Ph.P.
Judo Club Ajaccio
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