Les Ajacciens entameront, en août prochain, leur douzième campagne en National depuis la saison 1993-1994. Retour sur une compétition d’où les « rouge et bleu » auraient dû s’extirper.
Si l’on a coutume d’associer le Gazelec à « Dame Coupe » dans une idylle devenue légendaire, l’histoire qui lie les « rouge et bleu » au National est, quant à elle, parsemées de...déceptions. Tout commence pourtant bien avec une somptueuse 5e place en D2 (groupe B, 1991-1992) obtenue lors de l’ultime année faste du club, 1/4 finaliste de la coupe de France. La saison suivante, deux groupes de 18 équipes sont en lice en D2 mais la future refonte du championnat qui va donner naissance au « National », n’octroie que les 11 premiers de chaque groupe dans ce qui sera, l’espace d’une saison, la « Super D2 ». Le Gaz termine...13e à six longueurs de Mulhouse, premier non relégable. La suite, elle s’apparente, souvent, à un cauchemar ! surtout lors de la saison 1996- 1997 où, en raison d’une nouvelle refonte des compétitions, une seule équipe accède en D2 et le GFCOA termine...2e derrière Nîmes. Nous n’omettrons pas, également, le « tristement » célèbre article 131 qui privera, en 1999, le club d’une accession pourtant acquise sur le terrain. Enfin, la rétrogradation administrative du club au terme d’une superbe saison sous l’ère d’Hubert Velud (2000-2001) aurait certainement anéanti les espoirs de bien d’autres clubs. Pas le GFCOA qui sait, mieux que quiconque rebondir grâce à la foi légendaire de tout son peuple.
Ph.P.