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I puttacchji

vendredi 17 septembre 2010, par Journal de la Corse

Puttachji NON È VERO ! Il faut reconnaître que la réfection de la rue Lorenzo Vero par la ville d’Ajaccio (photo) a été une réussite. Mais, évidemment, chaque médaille ayant son revers, les anciennes mauvaises habitudes ont vite refait leur apparition, c’est-à-dire le stationnement sur les trottoirs tout neufs, ce qui oblige les piétons, surtout les plus âgés, àprendre des risques en descendent sur la chaussée. Mais le plus extraordinaire, c’est que cette rue est empruntée chaque jour par une horde d’employés municipaux en uniforme qui est un raccourci pour se rendre àleur P.C. La médecine du travail devrait imposer àces agents le port de lunettes car ils sont les seuls àne pas voir ces véhicules en contravention. RADINS EN RADE De Dunkerque àBonifacio, on dit que l’herbier de posidonie doit être protégé, et, qu’il est interdit aux bateaux de plaisance de mouiller dans ces endroits qui sont le vivier permettant le renouvellement et le développement des espèces. Partout, sauf àAjaccio, en effet on voit de plus en plus de gros yachts mouiller, gratuitement bien sà»r, face au boulevard Lantivy sans que personne n’intervienne. Mais au fait, qui doit intervenir ? L’AQUILA FERITA Dans la ville d’Aquila, partiellement détruite par le dernier tremblement de terre en Italie il y a un square « Â Largo di Corsica  ». Nos responsables régionaux ne le savaient peut être pas, mais, maintenant qu’ils le savent ne devraient-ils pas faire un geste, même symbolique, pour cette ville martyre, elle qui rend un permanent hommage ànotre île. PREMIERE PRESSION A FROID L’huile d’olive de Corse est la meilleure du monde. Il faut avoir le courage de le dire carrément, comme ça, sans faire de chichis, sans fausse modestie. Tranquilles, sereins, dignes, dans la grande tradition de nos ancêtres vénérés, pauvres sans doute, et souvent miséreux, mais grands seigneurs quand même. Bon sang ne saurait mentir. Vu ? Ok ? Bon. Alors, que les autres producteurs d’olives (il y en aurait un certain nombre en Espagne, en Italie, en Grèce, ailleurs encore....) que les autres, donc, qui cherchent ànous imiter, n’en conçoivent ni envie, ni rancune : I più forti simu noi ! E basta ! La preuve ? Mais voyons, c’est de notoriété publique, c’est visible àl’œil nu ! Entrez dans une épicerie quelconque : notre huile y est vendue cinq àsix fois plus cher que les autres. Exemple : un flacon d’un litre d’une huile venant de Gênes vaut quatre euro. Une huile « Â nustrale  » est proposée àdouze euro le demi-litre. Calculez. Alors, vous croyez, vous, que rien ne justifie une telle différence ? Que nos producteurs sont assez fous pour pratiquer des prix prohibitifs, au risque de se la garder leur huile ? Si vous croyez ça, pauvres de vous ! Pauvres ! Allez, allez.

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