Les Ajacciens ouvrent, ce vendredi, le bal d’une compétition plus que jamais relevée, cette année, avec la venue, à Timizolu, de Caen, fraîchement relégué de L1 et sans doute candidat à l’accession.
On ne peut pas dire, pour ses retrouvailles avec le monde professionnel, que le « Gaz » ait été gâté. Cette saison (voir encadré), la L2 ressemble plutôt à une L1 bis. Privé un mois et demi (au minimum) de son stade fétiche, le GFCA version 2012-2013 aura fort à faire, d’entrée de compétition avec pas moins de sept matchs d’ici le 31 août. Et non des moindres. Les réceptions de Caen (en ouverture), Arles-Avignon (le 10) et Lens (le 24) et trois déplacements à Istres (le 3), Le Havre (le 17) et Dijon (le 31) entrecoupés de la réception de Vannes pour le tour préliminaire de la coupe de la Ligue (le 7 ou le 8). Autant dire que les « rouge et bleu » n’auront pas droit au retard à l’allumage sous peine de souffrir lors de la suite de la compétition. Quel rôle, le GFCA pourra t-il jouer dans une compétition plus que jamais relevée ? On devrait être rapidement fixé sur ce point. Premier élément, le club, de retour il y a dix jours de son stage à Chambon-sur-Lignon, a plutôt bien géré ses matchs amicaux avec, hormis un couac face à Bastia (1-5), une victoire face au CAB (1-0) et surtout deux nuls prometteurs face à Dijon et Saint-Etienne (sur le même score 1-1). Le groupe, étoffé à des postes clé a été peu remanié durant l’intersaison. Un groupe qui, s’il a fait ses preuves au cours des deux saisons écoulées dans le monde amateur, devra mesurer combien sa tâche est délicate sachant qu’un championnat, de surcroît, professionnel, ne se gère pas de la même manière qu’une carrière en coupe de France. Conscients que pareille aubaine de se pérenniser se représentera pas de sitôt, les dirigeants gaziers ont travaillé depuis le mois de juin. Les travaux de réfection du stade Ange Casanova se poursuivent, la campagne d’abonnement se présente sous de bons auspices, d’anciens dirigeants sont de retour (Patrick Lugrezi) et, au niveau des jeunes, Jean-Luc Luciani, un ancien de la maison, a été promu responsable de la section. Le tout, agrémenté d’une ferveur populaire qui ne cesse de croître dans la cité impériale. Tous les ingrédients semblent réunis pour permettre au GFCA de se mesurer au gratin de la L2 mais surtout de s’y installer dans la durée. Un vaste chantier dont la première pierre doit être posée, dès ce vendredi, face à Caen.
Ph.P.