Accueil du site > Actualites > GFCA : Le retour aux sources de Jean-Jacques Mandrichi
 

GFCA : Le retour aux sources de Jean-Jacques Mandrichi

jeudi 13 septembre 2012, par Journal de la Corse

À 28 ans, l’attaquant insulaire, formé au SCB mais révélé à l’ACA, fait son retour en Corse. Il a pris la direction du GFCA où il compte bien, de nouveau, faire parler la poudre et contribuer au maintien du club. Un atout conséquent pour Jean-Michel Cavalli malgré un début de saison, difficile.

« Je veux, en quelque sorte, boucler la boucle ». C’est ainsi que Jean-Jacques Mandrichi analyse sa venue au GFCA durant l’intersaison. Une arrivée médiatisée comme il se doit pour l’ancien espoir du football corse. Il faut souligner, en effet, que depuis ses débuts, le Bastiais s’est forgé, avec, en cinq ans, près de 200 matchs et plus de 50 buts, une solide expérience en Ligue 2. « Je connais mes points forts et mes points faibles, souligne t-il, en football, tu dois toujours te remettre en questions. Il n’y a que le travail qui paye. Le GFCA ? Ce choix s’est dessiné de lui-même en toute logique. »

Une solide carte de visite

Malgré quelques mauvais choix ces dernières saisons, notamment celui de Châteauroux assimilé à une saison blanche, l’attaquant reste une valeur sûre dans cette compétition. Un joueur de caractère dont le mental colle parfaitement avec l’esprit recherché par le GFCA. « Sur le terrain, je donne tout sans jamais tricher, reprend-il, cela me joue parfois des tours, notamment auprès des arbitres mais je suis quelqu’un d’entier. » Les dirigeants gaziers ont flairé l’aubaine durant le mercato afin de dénicher un joueur de renom dans le compartiment offensif. « Je sortais d’une saison difficile et, franchement, après avoir fait le tour de quelques clubs, je voulais rentrer en Corse. J’y ai, avec ma famille et mes amis, un contexte favorable pour m’exprimer. Ajaccio ? Je connaissais l’ACA. C’est le club qui a permis de lancer ma carrière et cela ne s’oublie pas. Les voir en L1, c’est bien pour eux et je leur souhaite bonne chance. Au GFCA, j’espère apporter mon expérience et mes qualités. C’est un club très famille avec un passé énorme. Il se donne les moyens de grandir. »

« On a mangé notre pain noir »

Pourtant, avec un petit but au compteur (en coupe de la Ligue), quelques poteaux et une blessure (avant Dijon), on peut dire que les débuts de Jean-Jacques sont à l’image du club. « C’est un peu la poisse ! J’ai touché trois fois du bois et suis tombé sur des gardiens en état de grâce, mais cela fait partie du football. Si on touche le poteau, c’est que l’on a des occasions. On est sur la bonne voie. Le Gaz a « bougé » Caen, Arles et même Lens à dix, à domicile. En déplacement, personne ne nous a surclassés. On aurait même dû prendre les trois points à Dijon. Je pense que l’on a mangé notre pain noir ! On a mis six matchs pour apprendre et découvrir que l’on n’avait rien à envier à personne. Le championnat est très relevé mais hormis, quatre ou cinq grosses écuries, toutes les équipes se valent et la différence peut se jouer au mental. Il nous manque une première victoire pour lancer notre saison. Et puis, dès que nous serons à Mezavia, les choses vont changer, j’en suis sûr. » Ce samedi, Jean-Jacques Mandrichi rêve d’ouvrir son compteur aux Costières. Avant de devenir la coqueluche de Mezavia. Et il en présente toutes les caractéristiques…

Ph.P.

Répondre à cet article