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Football : Le GFCOA peut y croire

jeudi 1er mars 2012, par Journal de la Corse

À treize journées du terme de la compétition -sans compter les mises à jour du calendrier- le Gazelec, qui a grimpé sur le podium depuis deux rencontres -et qui espère toujours récupérer les deux points injustement enlevés- croit de plus en plus en sa bonne étoile. Malgré un calendrier délicat, il mise sur son état d’esprit et ses qualités pour accomplir quelque chose d’exceptionnel...

Le GFCOA en course pour la Ligue 2, on n’avait plus vu cela depuis la saison 1998-1999 de triste mémoire. Certes, lors de l’exercice 2003-2004, les "rouge et bleu" étaient montés sur le podium à mi-championnat et auraient pu, sans une fin d’exercice catastrophique, accéder à la L2. Mais c’est surtout cette épopée 1999 qui nous revient à l’esprit avec un billet gagné sur le terrain, refusé par la faute de l’article 131 aujourd’hui disparu, puis pour raisons financières. Mais évoquons plutôt le présent.

Les stats d’un candidat à la L2

À 13 journées de la fin (avec la remise à jour du calendrier pour la plupart des équipes), le GFCOA version Veilex fait tranquillement son bonhomme de chemin. Et il y a des signes qui ne trompent pas : Meilleure défense (19 buts encaissés), 4e attaque (36 buts), 2e équipe la plus performante à domicile (29 points), 5e à l’extérieur (14 points), 10 victoires, un nul et une défaite depuis la défaite enregistrée lors de la 12e journée à Fréjus (2-1 le 10 octobre), le tout assorti d’une qualification pour les quarts de finale de la coupe de France, la deuxième depuis vingt ans. En ayant bousculé la hiérarchie à deux reprises (Toulouse pensionnaire de L1 et Troyes de L2). Ce GFCOA là, qui affiche les stats d’un candidat à la L2 semble en mesure de réussir là où beaucoup de ses prédécesseurs avaient, pour diverses raisons, échoué. Quasiment à une victoire du maintien, les Ajacciens peuvent, désormais regarder devant. Et jauger leur potentiel face à leurs concurrents directs. Une équipe solide dans tous ses compartiments (particulièrement sur le plan défensif), difficile à manœuvrer à Mezavia, dotée d’un état d’esprit capable de lui faire renverser des montagnes (le parcours en coupe peut l’attester), forte collectivement, soucieuse de produire du jeu même à l’extérieur et au sein de laquelle tout le monde peut marquer. Autant d’ingrédients laissant à penser que le Gaz est capable de décrocher la timbale le 26 mai prochain.

Un calendrier démentiel

Pour autant, le plus dur commence peut-être pour la bande à Dumè Veilex. Il va, en effet, lui falloir gérer ce nouveau statut -ce dont on la croit capable- mais aussi un effectif peu fourni confronté à un rythme de matchs endiablé (7 au total : Luzenac, Le Poiré-sur-Vie et Fréjus à domicile, Créteil et Vannes à l’extérieur auxquels il convient de rajouter un match en retard à Quevilly et la réception de Montpellier en quarts de finale de la coupe de France). "On verra où on en est au sortir de l’hiver (traduisez fin mars) avait exprimé récemment dans nos colonnes le coach insulaire. Le maintien "confortable" visé en début de saison est à portée de mains. Le Gaz pourra viser plus haut s’il sort sans encombre de son périple de mars. Néanmoins, il devra gérer un calendrier peu évident avec trois déplacements à Rouen, 5e (le 7 avril), Nîmes, 4e (le 21 avril) et Epinal, 2e (le 19 mai, 37e journée) avant de boucler la saison à Mezavia face à Niort, leader de la compétition. On sait, comme nous l’a si souvent martelé Dumè Veilex, "qu’impossible n’est pas gazelec » et que cette équipe peut relever ce pari insensé. Surtout si le Tribunal Administratif saisi par les dirigeants, redonne, au GFCOA, deux points qu’il avait gagnés sur le terrain. À moins que la Fédé ne nous sorte, comme en 1999, un nouveau "lapin" du chapeau. Et l’on n’ose songer à cette éventualité...

Ph.P.

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