Elles se prénomment Marie-Pierre, Angélique, Carole, Morgane, Emilie, Julie, Andrea ou bien d’autres encore. Elles sont, pour certaines, passionnées de football, voire supportrices de l’ACA. Toutes prennent, en tout cas, le chemin du stade François-Coty, lors de chaque rencontre à domicile. Objectif, pour ces quelque trente hôtesses, accueillir et installer le public. Une mission qui, si elle paraît relativement simple, nécessite une importante logistique mise en place par la société "Arcosur". Rencontre...
Dimanche 16 octobre, 14h00, Timizolu. Trois heures plus tard, l’ACA accueillera le Paris Saint-Germain. L’enceinte sera ouverte au public sur le coup des quinze heures. Aux abords du stade, de nombreuses personnes sont déjà là. Dirigeants, stadiers, bientôt suivis des joueurs qui arrivent un à un et d’Olivier Pantaloni, l’entraîneur. La société "Arcosur" est chargée, quant à elle, de la sécurité et, nouveauté depuis l’accession en Ligue 1, elle met à disposition une trentaine d’hôtesses réparties dans les travées de Timizolu. Passionnées ou non de ballon rond, celles-ci ont pour mission d’installer les spectateurs à leur place respective, là où elles sont numérotées. Disposées, à proportion égale au sein des tribunes honneur Nord, honneur Sud, Honneur centre, Faedda, JB Poli, VIP, ces dames constituent, en quelque sorte, "l’atout charme" de l’ACA. En clair, elles vous accueillent avec le sourire et font en sorte que chacun prenne la place qui lui est destinée (à l’exception, bien sûr, des places qui ne sont pas numérotées où chacun s’installe où il le souhaite). Néanmoins, derrière le simple fait de placer les supporters "rouge et blanc", se cache toute une logistique concoctée par Gilles Paoletti, responsable mandaté par la société "Arcosur".
Un travail minutieusement préparé
"Tout est préparé en amont, explique ce dernier, en règle générale le matin du match. Nous vérifions les différents accès et les emplacements de chacun. Bien avant l’ouverture des guichets et l’ouverture du stade au public, tout le monde doit être à son poste. Il va de soi, que pour la venue du Paris Saint-Germain, étant donné l’affluence (guichets fermés), notre travail s’est encore plus accentué." Les hôtesses sont convoquées à François Coty deux heures et demi avant chaque match. La tenue correcte est de rigueur et chacune des hôtesses arbore une étiquette avec son prénom. Ensuite, Gilles Paoletti, qui a défini, au préalable, la place de chacune, supervise l’ensemble. Pour cela, il passe d’une tribune à l’autre, et, l’oreille collée à son téléphone portable, vérifie la position de chacune des hôtesses. Du côté de ces "demoiselles", la mission consiste à être à sa place dès l’ouverture du stade et de ne la quitter qu’au coup de sifflet final. Entre-temps, il va de soi qu’elles peuvent assister à la rencontre, avec plus ou moins de ferveur. Il est vrai qu’elles ne sont pas toutes forcément des accrocs du ballon rond. Si certaines découvrent le stade François Coty, la Ligue 1 et même le football vu des tribunes, d’autres sont de véritables passionnées comme Angélique. "Mon père est un ancien footballeur de l’ACA, explique t-elle, je viens au stade depuis que je suis toute petite. Je ne découvre donc pas Timizolu et j’assiste à chaque match. Je suis une supportrice assidue." Quelle que soit leur motivation, toutes se retrouvent avec plaisir les soirs de match au stade François Coty. Certaines d’entre elles reviennent même, au coup de sifflet final, sur le déroulement de la partie. Qui sait, peut-être se découvrent-elles une passion en "rouge et blanc"...
Ph.P.