Dans la famille Sekli on ne manque pas de talent, si Dédé l’exprime dans le chant et la musique, son « petit » frère lui, le possède dans ses mains !
Natif de Bastia, le 25 juillet 1977, Hervé, comme bien des enfants, est très vite attiré par le football. Tout d’abord licencié à l’AS Vescovato, il fait ensuite ses classes durant 5 ans au Centre de Formation du SCB. Solide gardien de but professionnel, 1m80 pour 85 kg, il évolue alors durant deux ans au sein du GFCOA en championnat National (1998/2000). De 2000 à 2002 il joue à Troyes (Division 1) sous les ordres d’Alain Perrin. Avec le club aubois il dispute même la Coupe d’Europe. En 2002 retour sur l’île, à l’AC Ajaccio (Ligue 1) puis chez le voisin GFCOA (2005). Après une année de chômage, il rejoint les rangs de l’Etoile Filante Bastiaise. C’est là que le Sporting vient le chercher en 2007… « Pierre-Paul Antonetti, alors président du Sporting, m’a appelé pour venir m’occuper des gardiens du Centre de formation ».
Pas prédestiné à porter les gants !
« Au départ ce poste de gardien de but ne m’était pas prédestiné » précise Hervé. « J ‘ai débuté joueur de champ et le hasard a fait qu’un jour notre équipe n’avait pas de gardien. J’ai enfilé les gants pour dépanner et …. je ne les ai plus quittés ». Comme bon nombre de footballeur, Hervé a ses références : « Comme gardiens j‘aime le style d’un Riou ou d’un Lloris ». Aujourd’hui, Hervé Sekli a rejoint le staff de Frédéric Hantz. « Je m’occupe des gardiens de but ; qu’ils soient le plus performants possible. J’interviens aussi au sein du staff sur ma vision des choses. C’est un travail d’équipe. Mon travail ne se cantonne donc pas exclusivement aux gardiens ».
Un bel engouement autour du club.
Gardien de but, il a vu le rôle de ce poste considérablement évoluer au fil des années. « C’est sûr qu’aujourd’hui, par rapport, à l’évolution du football, à la vitesse du jeu, le rôle du gardien a bien évolué. Il faut avoir d’autres qualités comme par exemple savoir jouer au pied, avoir une bonne lecture du jeu ou encore savoir anticiper ». Hervé Sekli se réjouit de la position du SCB en ce mi-championnat : « Si en début de saison on m’avait dit que le club occuperait cette place, j’aurais signé à deux mains. Mais je n’ai jamais douté des possibilités du club car il y a un véritable engouement autour de lui. Le public est derrière le Sporting ; cela fait sa force et y est pour beaucoup dans sa réussite. »
Ph.J.