U scontru d’oghje
Aiacciu-Grenoble Attenti !
Les Ajacciens reçoivent Grenoble, lanterne rouge au classement dans un match qui s’annonce, de nouveau délicat. Objectif, trois points afin de rester dans le coup.
Huit matchs, 970 minutes, vingt quatre points à distribuer pour attribuer les trois places pour la L1 et les trois malheureux candidats au National. Tels sont les enjeux de cette fin de championnat 2010-2011 plus que jamais palpitante. Si Boulogne et Sedan ont trébuché à la maison la semaine dernière, Evian et Dijon sont sortis vainqueurs de cette journée et s’affirment comme deux prétendants sérieux. Angers semble s’éloigner, de même qu’Istres, malgré ses 42 unités. Restent donc huit équipes pour trois places sachant que Dijon et Evian ont peut-être pris une option et, dans le même temps, Sedan, un gros coup de massue sur la tête (tantu megliu !). Seule certitude, il n’y aura pas de matchs faciles d’ici le 28 mai, les défaites de Sedan et Boulogne l’attestent bien. Néanmoins, une bataille est perdue pour les uns et gagnée pour les autres mais les comptes se feront dans 45 jours. Cette 30e journée n’aura finalement pas fourni grand-chose concernant l’attribution des places, exception faite de la première apparition, cette saison, de Dijon, sur le podium. Pour l’ACA, le challenge de l’accession reste plus que jamais d’actualité. Sauf qu’avec quatre points sur neuf perdus lors des trois derniers matchs à Timizolu, le droit à l’erreur à la maison se restreint. Grenoble, prochain adversaire des rouge et blanc semblait moribond il y a une quinzaine de jours. Malgré des remous internes et une situation sportive alarmante, les joueurs d’Yvon Pouliquen n’ont guère abdiqué et restent à quatre longueurs du premier non relégable. Ainsi, après Laval, Reims et Châteauroux, voilà les Ajacciens confrontés à un autre candidat au maintien. On sait toutes les difficultés que représentent de genre de rencontres, plus délicates, peut-être que face à des équipes de haut du tableau. Et c’est dans la tête autant que dans les jambes que se jouera cette fin de championnat. Sur ce plan, l’ACA paraît bien armé. Reste à poursuivre cette avancée vers la concrétisation d’un rêve que tout le monde attend. Squadra ricivuta Grenoble F 38 Descente aux enfers Relégable depuis 26 journées et lanterne rouge depuis le 22 octobre dernier, le GF38 se bat pour sauver sa peau en L2. Malgré une situation sportive critique, le club isérois ne compte que quatre longueurs de retard sur Nîmes, 17e. Les joueurs d’Yvon Pouliquen parviendront-ils à imiter Nîmes, il y a deux ans ? Le GF 38 avait, on se souvient, accédé en L2 en 2001. Sept ans plus tard, il rejoignait l’élite en compagnie de Nantes et du Havre. Fort d’une nouvelle équipe dirigeante, de moyens conséquents, il semblait en phase de pérennisation avec son somptueux "Stade des Alpes" et ses 25000 places assises et couvertes. Pourtant, malgré une première saison prometteuse et sans grand danger quant au maintien (13e), le club a soudainement chuté au terme d’un exercice 2009-2010 laborieux. Cette descente s’explique autant par un mauvaise gestion financière que par l’absence d’un projet sportif cohérent. Toujours est-il que l’on placait, cette saison, le GF 38 parmi les candidats à l’accession. Une tendance vite réfutée par une entame de compétition catastrophique (8 défaites sur les 10 premiers matchs). Du coup, les hommes de Mécha Badzarevic se sont placés en queue de peloton. Une position qu’ils occupent depuis la 12 e journée. Forcément, les belles promesses précédant la saison, se sont envolées. Et avec elles quelques joueurs clé et le coach, remplacé par Yvon Pouliquen dont la tâche ne s’annonce guère aisée. L’arrivée de Jacques Abardonado en défense et l’expérience de joueurs tels que Viviani, Johansen, Matsui ou Dieuze n’ont pas suffi à remettre le club sur les bons rails...sportivement. Car, en interne, le club était tout simplement menacé de liquidation judiciaire. Bon gré mal gré, les dirigeants ont obtenu l’autorisation de finir la saison dans l’attente d’un éventuel repreneur. Dans ce climat, le groupe a eu le mérite d’aligner trois victoires et trois nuls lors des dix derniers matchs. Du coup, il veut encore croire au miracle. Voilà les Ajacciens prévenus...