À 28 ans, cet Italo-Brésilien passé par Guingamp et Evian vient déposer ses valises à l’ACA où il espère retrouver du temps de jeu et apporter sa contribution dans la course au maintien engagée par les "rouge et blanc". Après Ilan et Eduardo, l’ACA poursuit dans sa filière brésilienne avec l’arrivée, durant le mercato hivernal, de Felipe Saad, un défenseur polyvalent (il peut jouer dans l’axe où sur le côté). L’Italo-Brésilien lui, veut, après une expérience négative à Evian, retrouver du temps de jeu.
Premier contrat pro à 19 ans
"Je suis venu ici pour jouer, assure t-il dans un Français parfait,, même si j’ai conscience qu’il me faut gagner ma place dans un groupe qui vit bien et qui reste sur une spirale positive." Formé à Santos, le club prestigieux de Pelé, le jeune Felipe, Italien par sa mère y a connu son premier contrat pro à tout juste 19 ans. "C’est une fierté, reprend-il, de porter le même maillot que Pelé. C’est, dans ce sens, un club magique." Comme tout Brésilien, il rêve de l’Europe, une référence pour un Brésilien, il y a les meilleurs championnats du monde. Ainsi, après avoir connu deux autres clubs auriverde (Vittoria Bahia et Botafogo), il est contacté par Noël Le Graët, président de Guingamp et rejoint la Bretagne pour trois saisons. "Trois saisons difficiles, rajoute t-il, avec de bons moments mais j’ai été blessé et n’ai pu jouer comme je l’aurai voulu." Au passage, le Brésilien remporte, face à Rennes, une coupe de France, 100% bretonne (2-1). "Un souvenir énorme ! En plus, nous étions le premier club de Ligue 2 à remporter la coupe... et dispute le tour préliminaire de la Ligue Europa face à Hambourg. "À l’aller, on paye cash des erreurs en début de match et on prend une valise (1-5). Le retour reste anecdotique (1-3). Felipe rejoint, ensuite, Evian, un promu ambitieux qui sera du reste sacré champion de France de L2 quelques mois plus tard. "J’ai joué 19 matchs, l’accession et le titre restent un gros souvenir."
L’ACA pour un nouveau challenge
En L1, le club savoyard casse la tirelire, les places sont chères et Felipe, fait, le plus souvent, banquette. C’est la raison pour laquelle il a souhaité quitter le club lors du mercato. "Il me fallait absolument du temps de jeu. Ajaccio s’est renseigné sur moi. Je connaissais déjà Titi Debès et bien sûr Eduardo, cela a facilité les choses. Les dirigeants des deux clubs sont rapidement tombés d’accord et...me voilà ajaccien ! J’espère ne pas décevoir les supporters. Le club revient bien, il y a un challenge extraordinaire à relever. C’est quelque chose d’envoûtant. En outre, le climat est très sain. Ajaccio est un club familial où toutes les conditions sont réunies pour accomplir de belles choses." Blessé au mollet, il était forfait à Valenciennes mais attend avec impatience la venue de Nice pour ses premiers pas en "rouge et blanc".
Ph.P.