Accueil du site > Actualites > Charme, beauté, glamour, Gladys …. C’est le sport au féminin….
 

Charme, beauté, glamour, Gladys …. C’est le sport au féminin….

mercredi 1er décembre 2010, par Journal de la Corse

Danse Danseuse, chorégraphe, entraîneur de la Squadra di Furiani et des Cheerleaders, Gladys Gambaiani, enfant de la balle, symbolise la réussite au féminin. Comment êtes venue à la danse ? Ma grand-mère maternelle était danseuse classique et claquettes professionnelle. Elle a notamment dansé auprès de Yves Montand. Ma mère a aussi étudié la danse mais pour des raisons familiales n’a pu l’exercer en professionnelle. Elle espérait en secret que je prenne la suite et m’a inscrite en danse classique à l’age de 4 ans. Malheureusement cette activité ne collait pas du tout avec mon caractère dynamique à la limite de l’hyper activité ! J’ai donc abandonné la danse pour la reprendre un peu plus tard mais dans le style moderne jazz Qu’est ce qui t’attirait dans cette discipline ? En premier lieu les paillettes ! Mais ça c’est ce qui attire toutes les jeunes filles ! On s’est souvent moqué de moi quand j’imitais Claude François. Alors par rage et par désir de montrer qu’un jour j’y arriverais j’ai eu envie de progresser et d’en faire mon métier. Je souhaitais être la meilleure et je prenais 16 h de cours de danse par semaine, en plus de mes études. Je me devais de réussir ne serait-ce que pour remercier mes parents qui m’ont suivie et se sont privés pour financer ces cours coûteux ! Les débuts à la Squadra … ? A Squadra Dance a été créée en 1987 par mon père Tintin, chanteur. Son but était de développer l’animation sportive et culturelle, chant, et danse. En 1992, à 14 ans, je deviens capitaine de la formation. On animait les matchs de basket et de foot. Le Cheerleading ? Je n’arrivais toujours pas à me retrouver totalement dans la danse alors j’incluais des acrobaties, des petits portés, jusqu’au jour où un ami m’a fait voir un film : « American Girls » Et là j’ai eu l’illumination. Le cheerleading était inconnu en Corse et j’ai donc créé le club « Cheerleaders Furiani » en 2003. Grâce à Internet j’ai noué des contacts avec des clubs du continent... Me voilà donc replonger dans les examens pour obtenir les diplômes délivrés cette fois ci par le ministère des sports. Aujourd’hui je suis coach niveau 3, en attente de valider le 4 en sachant qu’au niveau mondial le plus haut niveau est le 6. Le club est aujourd’hui quintuple champion de France … sacré challenge ? Effectivement. Plus que quintuple champion de France ça va être dur, voire impossible ! Mais je me suis trouvée un nouveau challenge : les championnats européens. Parallèlement je suis en formation pour travailler au sein de la fédération. Comment voyez-vous la suite de votre carrière ? Pfff …. Attention j’ai beaucoup d’imagination … pêle-mêle : être cette année encore Champion de France, participer aux Européens, intégrer le pôle formation de la Fédération, coacher une équipe de France de cheer composée des meilleurs athlètes français, diriger une équipe sous mon coaching aux mondiaux, voir les Corses en niveau 6… mourir en ayant vu l’équipe de France de Cheerleading battre des équipes américaines aux mondiaux et la petite cerise sur le gâteau : que des Corses fassent partie de cette même équipe ! C’est beau de rêver non ? Mais qui sait … les rêves deviennent parfois réalité !!! Propos recueillis par Ph.J.

Répondre à cet article