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Avec Landreau, le SCB s’offre une pointure internationale

jeudi 17 janvier 2013, par Journal de la Corse

Champagne et débuts victorieux pour Mickaël Landreau

14h, Stade Auguste Delaune à Reims ce dimanche 13 janvier, Mickaël fait ses premiers pas en championnat avec le SCB. Quelques minutes seulement après le coup d’envoi il est décisif dans une sortie face au Rémois Souaré. Belle entame de match, belle entame avec les Turchini puisque au final, Bastia s‘impose 2 à 1. « Je savais que j’étais attendu, que c’était un premier match important. C’est important de réussir ses débuts et de faire les arrêts qu’il faut, aux bons moments » souligne le néo-bleu. « Ce que je retiens aussi c’est la prestation collective d’ensemble. On aurait pu un peu moins souffrir en fin de match si on avait réussi à marquer ce troisième but qui nous aurait délivré. C’était un match important pour le maintien, face à un concurrent direct, et s’imposer, c’est forcément bien ».

Souvenir, souvenir…

Les plus mordus d’entre nous s’en souviennent encore. Nous sommes le 2 octobre 1996 et dans le cadre de la 10ème journée de D1, le Sporting accueille le FC Nantes. Un club nantais en mal de gardien et pour cette rencontre l’entraîneur Coco Suaudeau joue banco sur un tout jeune du centre de formation : Mickaël Landreau, tout juste 17 ans. Durant cette rencontre le jeune homme se montre décisif en stoppant un penalty de Moravcik et en offrant à son équipe un match nul 0 – 0. Dès lors Mickaël Landreau ne quittera plus les buts des canaris dont il deviendra capitaine 2 ans plus tard. Le PSG et Lille s’attacheront ensuite ses services. Il sera aussi sélectionné à onze reprises en équipe de France et est actuellement le N°3 de Didier Deschamps.

Toujours de l’ambition

A 34 ans, Mickael Landreau ne vient pas prendre sa retraite en Corse, loin de là. « Je viens à Bastia avec de l’ambition car ça toujours été mon cas et avec l’envie de pouvoir faire mon maximum que ce soit sur le terrain ou dans la vie aussi car j’estime que c’est à moi à m’adapter au groupe, au Sporting, à un club qui représente quelque chose en Corse et aussi en France, avec l’histoire qu’il a ». Le gardien chevronné qu’il est aujourd’hui a été sensible non seulement à ce que représente le club mais aussi au discours des dirigeants : « J’ai eu des échanges sincères avec le coach et les dirigeants. Ils ont tous envie de faire progresser le club, de le mener le plus haut possible. Un discours et une volonté que j’ai trouvés saine. Des échanges qui m’ont rassuré dans cette volonté que j’avais de retrouver du plaisir à jouer au quotidien. A travers les dires du coach, sur la mentalité, les supporters, c’est ce que j’avais envie de vivre à nouveau. Bastia c’était aussi pour moi la possibilité de rejouer tout de suite dans ce championnat de France que je côtoie depuis 17 ans et aussi de rester dans le groupe France. Le Sporting était pour moi la plus belle opportunité en France. Sportivement c’est ce que j’avais en moi ».

L’Inter le voulait

Sitôt sa décision de quitter le LOSC rendue publique, les offres n’ont pas manqué : Bruges, Bologne et l’Inter de Milan (pour être 2ème gardien). « J’ai fait un choix et je l’assume complètement. Aujourd’hui je sens avoir suffisamment d’argent pour être heureux dans la vie que j’ai choisie. On peut toujours en vouloir plus mais mes objectifs de vie aujourd’hui sont plus à vivre des choses qui peuvent me marquer, me faire évoluer en tant que sportif et homme ».

Ph.J.

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