Les Ajacciens jouent leur saison sur quatre vingt minutes à Toulouse leur de la dernière journée de L1. La déception du match de Lyon, où les errements du corps arbitral ont été pointées du doigt par la presse nationale, contraignent l’ACA à remporter cette rencontre s’ils veulent poursuivre l’aventure au sein de l’élite.
Quatre vingt dix minutes. C’est le temps qui reste à jouer en Ligue 1 avant le baisser de rideau. Contrairement à ce que l’on, pourrait penser, l’ACA est, bel et bien, maître de son destin. Une victoire, ce dimanche, au stadium, leur assurerait e bail consécutif parmi l’élite. En effet, quel que soit le résultat de la rencontre Valenciennes-Caen, une de ses deux formations ne pourrait pa s dépasser les Ajacciens s’ils avaient la bonne idée de s’imposer. Reste à trouver l’énergie nécessaire pour aller une équipe écartée, sauf miracle, de la course à la Ligue Europa (Saint-Etienne ou Bordeaux, qui s’affrontent, passerait devant). Pour les Ajacciens, les –nombreux- points perdus durant cette saison, surtout ces dernières semaines sont certainement encore dans les têtes. Tout comme ce scénario catastrophe de dimanche dernier face à Lyon. Une équipe dont on ne pourra pas dire qu’elle n’a pas joué le jeu ! Et l’on espère, d’Evian (qui rencontre Brest) à…Gerland (où Lyon reçoit Nice) en passant par Sochaux (où l’OM finit sa saison), tout le monde en fera autant. Les Ajacciens nous ont habitués à des matchs couperêt lors d’une der à Timizolu. C’est, cette fois, comme du reste, ce fut le cas la saison dernière à Nîmes, à l’extérieur (où ils ne sont plus très à leur aise) qu’il faudra aller chercher les trois synonymes de maintien. En cas de nul, les Ajacciens ne seraient plus maîtres de leur destin et devraient miser, au pire, sur un nul de Dijon à Rennes, et une défaite de Caen (à Valenciennes) ou de Brest (à Evian). En revanche, une défaite scellerait le sort des « rouge et blanc » mais l’on ose envisager cette hypothèse d’autant plus cruelle qu’elle pourrait se jouer à la différence de buts. Il est certain que l’on pourra ressasser pendant longtemps, cette main lyonnaise non sifflée dimanche dernier, mais surtout cette faute flagrante sur Kinkéla à quelques minutes de la fin. Que s’est-il réellement passé dans la tête du corps arbitral à ce moment précis ? Lui seul le sait. Toujours est-il, après les maintes péripéties qui ont émaillé la saison des clubs corses que l’on est en droit de se poser des questions. Et si d’aventure l’ACA devait rejoindre l’étage inférieur, il est certain que cette décision, à quelques minutes de la fin d’un match crispant, et lors de la 37e journée de L1, pèserait extrêmement lourd dans la balance. Et entre l’attitude récente de Frédéric Thiriez, l’arbitrage de GFCOA-Lyon, et certaines décisions sévères à l’encontre des footballeurs de l’ACA ou du GFCOA (où en est la décision du Tribunal Administratif de Bastia concernant les deux points à restituer ?) durant toute la saison, il va de soi, sans verser dans la parano, que l’on a de quoi être habités d’un énorme sentiment d’injustice. Et même si les Ajacciens auraient pu et même dû se sauver bien avant, il reste à espére, après les événements de dimanche dernier, que les Dieux du football leur sourient au Stadium de Toulouse. Histoire de boucler une saison au cours de laquelle ils ont fait honneur au football corse, à leur ville et à leur club.
Ph.P