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ACA Samuel Bouhours, un mental de guerrier

jeudi 22 mars 2012, par Journal de la Corse

À 24 ans, ce pur produit de l’école mancelle, connaît, avec l’ACA, son deuxième club, une formidable aventure. dans un contexte propice, il donne un nouvel élan à sa carrière. Rencontre...

Quand Le Mans reçoit l’ACA, le 29 janvier 2011 en Ligue 2, le jeune défenseur latéral gauche Samuel Bouhours, pur produit du club, est à mille lieues d’imaginer ce qu’il va vivre quelques mois plus tard en...rouge et blanc. Formé au Mans, il n’a connu qu’un seul club et déjà évolué en L1 près de quarante matchs. Il s’apprête même, à la faveur du parcours des Sarthois, à un retour au sein de l’élite. Mais, battus contre toute attente à Vannes, à une journée de la fin (4-3), les Manceaux laissent s’envoler Dijon et...l’ACA vers la Ligue 1. "Sur le moment, ce fut dur à digérer, avoue le défenseur, maintenant, ce n’est plus qu’un souvenir. Ajaccio ? Ma venue s’est faite rapidement. Pour moi, après n’avoir connu qu’un seul club, la nécessité de changer de destination s’imposait. Ajaccio m’offrait l’opportunité de retrouver la Ligue 1..." En débarquant du côté de Timizolu, de surcroît dans un nouveau contexte, l’ancien manceau doit connaître une traditionnelle période d’adaptation. "Tout s’est très bien passé, poursuit-il, le seul problème fut ma blessure et je n’ai fait ma première apparition que lors de la 5e journée."

Un joueur de tempérament

Depuis, en dépit d’un léger passage à vide de quatre matchs, il n’a plus quitté son poste sur le flanc gauche de la défense ajaccienne. La Ligue 1, il connaît plutôt bien pour y avoir déjà goûté près de quarante fois avec son club formateur. "Tactiquement, c’est un autre niveau et cela va plus vite. Il faut être prêt et cela demande beaucoup de concentration. Avec Le Mans, on s’était sauvés trois années de suite. Puis, le club a été relégué en Ligue 2. Un coup dur pour le club et la région qui vit pour le football et fait beaucoup d’efforts." En "rouge et blanc", Samuel Bouhours n’a guère tardé à se fondre dans le moule. Et le jeune homme réservé aux allures d’ados se mue, dès qu’il est sur le terrain, en un redoutable guerrier. "J’essaye de tout donner. Je suis un joueur de tempérament. En outre, l’ambiance au sein du groupe et l’extraordinaire état d’esprit qui y règne viennent s’ajouter. Cela décuple parfois nos forces et nous a permis de refaire surface alors tout le monde nous avait condamnés." Le tempérament de Samuel Bouhours lui a déjà valu cinq cartons jaunes et...un rouge face à Auxerre. "Une injustice, s’emporte t-il, il y avait pénalty et non simulation."

"Nous avons notre destin entre les mains"

Depuis trois mois, l’ACA s’est remis en selle et chacun apporte sa pierre à l’édifice. "Le mental est notre force ; chaque joueur se bat pour les autres et se met au service du collectif. On est un groupe très soudé et cela pourrait jouer en fin de championnat." À dix journées de la fin, le Manceau croit, plus que jamais, au maintien. "On a montré que l’on avait notre place en L1. Il reste encore dix journées dont cinq matchs à domicile. On peut battre n’importe qui à domicile où nous sommes intraitables. Nous avons notre destin entre les mains." Quant à celui de Samuel Bouhours, il reste lié à celui de l’ACA. Et personne ne s’en plaindra...

Ph.P.

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