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VOLLEY LIGUE A

mercredi 17 novembre 2010, par Journal de la Corse

Volley Alex Mitrovic Nouveau défi en « rouge et bleu » À 28 ans, le réceptionneur-attaquant serbe, a débarqué dans la cité impériale l’été dernier en compagnie des quatre autres nouvelles recrues. Fort d’une solide expérience accumulée en Italie ou en Pologne, il constitue, cette saison, un atout sur lequel mise le club « rouge et bleu ». Bien avant la fin de saison dernière, Alex Mitrovic était dans les papiers de Fred Ferrandez, l’entraîneur « rouge et bleu ». « Il correspondait au profil de joueur recherché, précise ce dernier, il a tout pour réussir. » Le Serbe, lui, savoure le bonheur simple d’évoluer dans le championnat de France. Le quatrième pays « visité » après son pays natal. Le volley-ball ? Un sport débuté, par hasard à l’âge de 12 ans, à Krusevac, sa ville natale. « C’était à l’école, se souvient-il, j’étais curieux de connaître les règles. » De l’Italie à la Corse À 14 ans, il rejoint le club local pour une durée de quatre ans avant de signer, logiquement, au club phare du pays, le prestigieux Partizan de Belgrade. « La première division, rajoute t-il, un très bon niveau et le tremplin indispensable pour les jeunes désireux, ensuite, de s’expatrier. » L’été 2004, Alex Mitrovic quitte la Serbie pour évoluer dans le meilleur championnat au monde : L’Italie. Sous les couleurs de Latina et durant deux saisons, il acquiert une solide expérience aux côtés de joueurs renommés comme le central brésilien Henrique, son compatriote Grbic ou l’international italien, Francesco Biribanti. « L’Italie, reprend le Serbe, c’est ce qui fait de mieux. On y trouve les meilleurs joueurs du monde. C’est l’idéal pour progresser. J’y ai passé deux belles années. » Paradoxalement, c’est sa destination suivante (la Pologne), qui lui laissera le meilleur souvenir (avant de signer en Corse !). Le Serbe s’éclate avec Resovia et dans un championnat, également, relevé. « Je pense que c’est mon meilleur souvenir. Un très haut niveau avec des joueurs étrangers de renom et des salles de 5000 personnes à chaque match. » « Un groupe solidaire » Courant 2010, il est contacté par les dirigeants du GFCOA. La perspective d’évoluer en championnat de France semble l’attirer. Sur les conseils de Kobilski, qui avait porté les couleurs d’Ajaccio, le Serbe accepte de relever un nouveau défi en ayant la lourde charge de remplacer Xavier Kapfer. « Je suis très content d’être ici, exprime t-il (dans un Italien parfait), il y a eu, d’entrée, une ambiance extraordinaire. Les premiers jours, je ne connaissais personne et puis, peu à peu, le groupe s’est forgé. Aujourd’hui, on est contents de se retrouver et de jouer ensemble. Franchement, je n’avais jamais connu, auparavant, un groupe aussi solidaire. » Loin d’être dépaysé, sur le plan culturel ou linguistique, Alex a, de suite, trouvé ses repères dans la cité impériale où il s’est installé en compagnie de sa femme et de sa petite fille, et bien sûr, dans le collectif « rouge et bleu » où il donne le maximum de lui-même. « On parle beaucoup entre nous et même avec l’entraîneur. On a tout pour réussir une belle saison. » Une saison où le GFCOA pourrait bien jouer les trouble-fêtes. Ph.P.

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