Stéphane Meunier, un kiné aux petits soins !
Il est un des acteurs importants de la réussite du Sporting : Stéphane Meunier panse, soigne, guérit les moindres bobos des bleus.
Stéphane comment avez-vous débuté dans le métier ?
Après avoir obtenu mon diplôme en 2004, j’ai exercé trois ans en région parisienne en tant que kiné libéral. Ensuite j’ai effectué un remplacement à Cap Breton pendant six mois. C’est à la suite de cet exercice que j’ai rejoint Bastia en décembre 2007 en tant que kiné à plein temps.
Côtoyer des sportifs vous intéressait ?
J’ai toujours été passionné et intéressé par le sport. Au fil des années j’ai donc fait en sorte de m’orienter vers la kinésithérapie sportive. J’ai rapidement eu des opportunités et aujourd’hui je me sens bien car c’est un métier varié. Les objectifs sont placés plus haut dans le domaine sportif que dans le domaine libéral.
Votre travail au quotidien ?
Déjà beaucoup de massages pour aider les joueurs à récupérer des efforts ou pour les préparer aux efforts. Ensuite il y a tous les petits bobos à soigner, avant les entraînements ou avant les matchs.
Les blessures récurrentes ?
Les entorses ! Notamment celles qui surviennent aux genoux et aux chevilles. Ensuite il y a les petits soucis musculaires dus à la fatigue et à la répétition des rencontres surtout en début de saison ; des pathologies qui ne sont pas graves sur l’instant mais qui peuvent devenir des handicaps si on passe à coté. Je travaille sous la direction du médecin du club Marie-Claude Filippi qui chapeaute le staff médical.
Votre travail sur le terrain ?
Dès qu’un joueur reçoit un coup il faut tout de suite faire un diagnostic pour ne pas le remettre sur le terrain avec une blessure plus importante qu’il n’y paraît.
A vous aussi le travail de rééducation.
Effectivement après une longue blessure, une rééducation s’impose. C’est un travail au quotidien et intéressant. Ca nous permet d’approfondir le lien avec un joueur. …
…. Justement ! Êtes-vous un confident ?
Si on veut ! Un peu ! Il est vrai que je n’ai pas le même rapport avec les joueurs qu’un membre du staff technique. On a peut-être plus d’affinités. Une confiance s’instaure. Comme un joueur passe parfois du temps sur la table de massage on a le temps de discuter et on ne parle pas toujours de football ! On évoque les loisirs, la famille. Confident est peut-être un bien grand mot mais on se connaît peut-être mieux.
Propos recueillis par Ph.J.