U scontru d’oghje AIACCIU - LAVAL
Face à un candidat au maintien, les Ajacciens entendent poursuivre leur formidable série de victoires à domicile et mettre, ainsi, un peu plus de pression sur leurs adversaires directs.
Lors des sept rencontres précédentes à domicile, l’ACA s’est offert le « scalp » de cinq candidats sérieux à l’accession : Tours, Boulogne, Le Havre, Troyes et Evian, le dernier en date. Carton plein pour la bande à Pantaloni au cours de cette période. Désormais, et jusqu’au baisser de rideau de cette saison palpitante, au soir du 27 mai prochain, seul Sedan et, à un degré moindre, Istres, se rendront à François Coty dans la peau d’un prétendant potentiel. Pour le reste, l’ACA devra cravacher à l’occasion de véritables matchs pièges face à des candidats au maintien (Laval, Reims), une équipe d’ores et déjà condamnée (Grenoble), et deux équipes de milieu de tableau (Châteauroux, Clermont). Et de sa capacité à franchir ces obstacles à priori plus faciles comparativement aux « grosses pointures » tout en parvenant à récolter des points en dehors de Timizolu, dépendra le sort des Ajacciens. Néanmoins, à mesure que les matchs défilent, la pression s’intensifie et peut-être pas forcément sur les épaules de tout le monde. Treize matchs restent encore à disputer, soit 39 points à distribuer. On peut noter, parmi ces rencontres, une bonne vingtaine de confrontations directs entre prétendants. Les Ajacciens, sont, on le sait, en course pour la L1, ce n’est désormais plus un secret. Mais cette équipe, qui n’a, rappelons, que l’un des plus faibles budgets de L2, n’a, en somme, rien à perdre dans l’histoire. Quoi qu’il arrive, elle aura, au pire, rempli son contrat et de fort belle manière en réalisant une excellente saison. Donc, pression ? Connaît pas ! Elle est volontiers laissée à toutes grosses pointures qui végètent en L2 depuis quelques années (Le Havre, Sedan ou Tours par exemple). Sans pression et quasiment maintenue en L2 (sans jouer les Guy Roux), l’équipe ajaccienne a les moyens, comme ce fut le cas en 2002, de jouer les trouble-fêtes dans la compétition. En outre, pour ce qui concerne son niveau de jeu, elle monte considérablement en puissance. Autant d’éléments laissant augurer que cette belle série va encore se poursuivre...Et avec elle, l’espoir s’agrandir un peu plus.
Ph.P