Le karaté, en bonne santé sur notre île. Le nombre des licenciés en fait foi et son président Jean-Michel Feracci savoure.
J.M.Feracci, le karaté en Corse à l’aube de cette année 2012 ?
Au 31 décembre 2011 nous étions à plus de 1200 licenciés. Nous avons fini la saison sportive avec 1286 licences. Je pense donc qu’en fin de cette saison nous allons dépasser les 1300 licences. C’est donc très positif.
Le karaté doit faire face à l’essor d’autres sports de combats plus « agressifs »…
A ce sujet pas de crainte, car dans notre fédération nous avons des compétitions de Karaté contact ainsi que des Opens contact inter disciplines. Pour justifier la bonne santé de nos disciplines de contact au niveau national et régional les clubs de boxe américaine, discipline qui à l’origine est issu du Karaté, reviennent tous dans notre fédération pour la qualité des prestations : Grades, diplômes enseignement, et compétition. Dans notre fédération nous avons également les clubs de Krav-Maga et les arts martiaux vietnamiens.
Le karaté en milieu scolaire ?
Il y a déjà des expériences de karaté dans les écoles primaires et d’arts martiaux vietnamiens au collège des Padule à Ajaccio. Il y a aussi des classes sportives pour le Centre Régional d’entraînement, de la 6ème à la seconde
En compétition, comment les Corses se comportent-ils au niveau national ?
Pour cette nouvelle saison, nous avons obtenu deux beaux résultats de deux titulaires de notre CRE Kata avec deux 3ème places à la Coupe de France kata en novembre dernier.
Le parcours de votre fille, Alexandra ?
Un beau parcours : vainqueur des jeux méditerranéens en septembre et 1ère de la Coupe de France Kata en novembre dernier. Le 10 février prochain, nous sommes en Azerbaïdjan à Baku pour les Championnats d’Europe Espoirs. Le 6 mars, participation aux Championnats de France Kata. Au programme aussi les championnats universitaires de France, voire Monde et différents open internationaux.
Sa marge de progression ?
Sa marche de progression à seulement 19 ans est encore grande, mais des aides financières pour ces préparations pourraient faciliter cette progression.
D’autres insulaires pourraient-ils sortir aussi du lot au niveau national ?
Deux sont déjà sortis en novembre dernier et une nouvelle génération arrive par la création en septembre dernier de deux « pré-centres », un sur Ajaccio et un à Borgo.
Propos recueillis par Ph.J.