Le gratin européen des « 12 ans » fait escale à Baleone
Du 8 au 12 août, l’ASPTT Ajaccio organise la 6e édition de la coupe d’Europe des Nations, réservée, comme chaque années aux filles de 12 ans et moins. Vingt quatre filles, parmi les futures stars de la discipline vont s’affronter sur la terre battue de Baleone. Une manifestation dont la notoriété évidente aura très certainement des retombées sur le club organisateur.
Le gratin féminin des « 12 ans », fait escale, de mercredi à dimanche prochain, à Baleone. L’ASPTT organise, en effet, et ce, depuis désormais, six ans, la prestigieuse coupe d’Europe des Nations, réservée aux « 12 ans ». Une catégorie qui, jusqu’en 2007, ne figurait pas au calendrier de « Tennis Europe ». Et comme chaque année, c’est l’ASPTT qui s’y colle. Que de chemin parcouru depuis la genèse de cette compétition, au début des années quatre –vingt dix au Tennis Club des Milelli, sous l’appellation de la célèbre « Raquette de Corail ». Puis sous l’égide de l’ASPTT à compter des années deux mille. De grands noms figurent au palmarès d’une manifestation devenue, en peu de temps, l’un des six tournois les plus importants de France dans cette tranche d’âge. Ce paramètre, ajouté au tissu relationnel et au sens du professionnalisme développés par les organisateurs, aura joué un grand rôle dans le choix de l’attribution de la finale. Un choix logiquement porté sur l’ASPPT depuis maintenant six saisons. Bien sûr, les pays de l’Est se taillent la part du lion depuis 2007 avec la suprématie affichée par l’ancienne URSS (Russie, double vainqueur en 2007 et 2009, une fois finaliste et l’Ukraine vainqueur de l’édition 2009 et finaliste en 2010). Logique, quand on voit, actuellement, que le podium féminin à l’ATP est constitué de trois joueuses de l’Est, dont deux issues de l’ancienne union soviétique (La Biélorusse Victoria Azarenka, n1 et la Russe Maria Sharapova, N3 mondiale). Ce sont donc vingt quatre filles, réparties en 8 équipes, rescapées des qualifs disputées du 24 au 29 juillet dans 4 sites et auxquels étaient conviés près de 40 pays, qui vont en découdre lors de la phase finale. Qui inscrira son nom au palmarès 2012 et succédera à la surprenante équipe roumaine, vainqueur 2011 ? Réponse le 12 août au soir…
Ph.P.
Trois questions à Jean Baptiste Benjamin, président de l’ASPTT
Comment se présente la 6e édition de cette compétition ?
Très bien ! L’équipe organisatrice tend à se professionnaliser un peu plus chaque année. On ne peut rien laisser au hasard. Près de quarante personnes sont mobilisées sur le site pour faire en sorte que tout se passe au mieux et répondre aux attentes. On note, également, la présence d’un juge arbitre mandaté par la FFT.
Quelles peuvent être les retombées d’une telle compétition sur le club ?
Ce sont des retombées internes qui rejaillissent sur l’ensemble du club et, au-delà, sur la discipline. Nous aurons les 24 meilleures filles d’Europe dans cette catégorie d’âge, c’est énorme. Il faut savoir que l’équipe championne d’Europe gardera une trace indélébile de cette victoire. Et elle a lieu ici, sur la terre battue de Baleone. Le club gagne forcément en notoriété. Et cette notoriété rejaillit également sur la région.
Comment s’est passé la transition entre la Raquette de Corail et la Coupe d’Europe des Nations ?
La raquette de Corail a eu un impact énorme au niveau européen. Le sérieux de l’organisation, le plateau, à chaque fois relevé ont convaincu les responsables de Tennis Europe, de nous confier l’organisation de la coupe des Nations, quand ils ont décidé de la créer pour les « 12 ans », seule catégorie qui n’existait pas encore à l’époque. Le seul regret, c’est qu’avec la raquette de Corail, nous avions toujours une équipe corse dans le tournoi, ce qui n’est plus possible, aujourd’hui.