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Nature et culture en osmose (suite)

jeudi 18 juillet 2013, par Journal de la Corse

Nature et culture en osmose (suite)

« Dire l’île mais aussi la Méditerranée et s’ouvrir au monde de façon ludique et pédagogique ». Fabrice Fenouillère, directeur et co-auteur du Parc Galea

Qui est à l’origine de ce parc ? Quel est l’objectif poursuivi ?

Le créateur et propriétaire du Parc Galea est Paul Semidei. Son but : raconter la Corse sur les 9 hectares de son terrain familial. Dire l’île mais aussi la Méditerranée et s’ouvrir sur le monde de façon ludique et pédagogique. Éveiller aussi les sens du visiteur grand ou petit, néophyte ou spécialiste. En deux ans d’existence le parc a reçu 30 000 personnes dont 40% d’insulaires intéressés par la redécouverte de leur île.

Pourquoi ce nom de Galea ?

C’est le nom de la parcelle sur laquelle s’étend le parc et c’est ainsi qu’on en trouve mention sur le plan de la commune. Cette appellation vient de l’époque des Romains, qui avaient appelé Galea le port qu’ils avaient édifié à l’embouchure du Fium’Alto.

Quelle est la philosophie du parc ?

Ce parc privé se veut un outil de vulgarisation culturelle ouvert au plus grand nombre. L’entrée en est gratuite, sauf en période estivale – juillet et août. D’avril à juin 2013 nous avons reçu 3000 scolaires pour lesquels ont été organisées visites et animations. Nous sommes également impliqués dans la formation des guides insulaires.

Quelles sont les thématiques du Parc Galea et ses choix de scénographie ?

Le parc c’est deux hectares de jardin aménagés avec des espaces réservés aux plantes endémiques et à des espèces exotiques. Trois thèmes forts sont développés : jardin minéral, cactus (150 variétés), collection aromatique. C’est encore sept hectares de chênes-lièges qui forment une zone de promenade et deux mille mètres carrés d’expositions. La scénographie joue surtout sur le multimédia et met l’accent sur le contraste entre l’intérieur axé sur des supports modernes (images, projections, etc…) et l’extérieur où prime l’aspect paysager.

Au cours de l’année quels événements organisez-vous ?

D’avril à octobre, juillet et août exceptés, on peut participer à des dimanches en famille, à des journées à thème, comme aujourd’hui autour de l’huile d’olive. Pour les enfants il y a différents ateliers, par exemples sur les Étrusques, sur Napoléon en Égypte, sur les chauvessouris. Notre souci constant : associer toujours nature et culture.

Qui finance le parc ?

Il s’autofinance, car il est évident qu’une telle entreprise ne peut gagner de l’argent.

Pourquoi le recours à la brique et au bois, qui se marient d’ailleurs très bien, pour les pavillons d’exposition ?

Le bois à cause du côté zen… La brique car c’était le matériau de construction de la maison initiale du propriétaire.

Primordiale dès le départ la part réservée aux enfants ?

Ils sont depuis le début au coeur du projet. Le parc est un endroit où apprendre et comprendre ne peuvent être qu’un plaisir. C’est la raison pour laquelle outre les expositions nous prévoyons pour les petits des chasses au trésor ou des parcours à la boussole.

Le personnel nécessaire pour s’occuper du Parc Galea ?

Deux jardiniers, une hôtesse d’accueil, une guide pour piloter les visites qui se déroulent tous les jours en été, un directeur…

• Propos recueillis par M.A-P

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