Accueil du site > I PUTTACHJI
 

I PUTTACHJI

jeudi 15 juillet 2010, par Journal de la Corse

DIS TONTON POURQUOI TU TOUSSES ? Dans le cadre de l’inauguration du nouveau musée Fesch, le JDC a voulu réaliser une interview d’Anne-Marie Luciani, adjointe au maire d’Ajaccio, déléguée àla culture. Celle-ci a répondu qu’avant de donner une réponse il lui fallait consulter .Consulter qui ? Le maire bien sà»r. Et quand il a entendu prononcer le nom du JDC, « Â Tonton  » a été pris d’une subite quinte de toux. Est-ce l’indignation qui l’a provoquée ? Ou une simple allergie ànotre titre ? Toujours est-il qu’entre deux expectorations, il est parvenu àéructer un non qui se voulait catégorique. On a donc appris que Tonton faisait une fixation sur le JDC. On se demande pourquoi.  Mais on sait désormais ce qu’il faut faire pour qu’il tousse àen perdre la respiration. A TRAVERS LA PRESSE ETRANGÈRE Comme chaque été, la Corse est àla mode dans les quotidiens et les hebdomadaires (les hebdomadaires surtout) édités àParis. Chacun y va de son couplet mais « Â Courrier International  » a fait plus fort avec ce titre en couverture « Â La Corse vue par la presse étrangère  » Et làon a eu droit àtous les poncifs transmis àl’étranger par la presse française. On retiendra cet article sur le « Â Jhay Air Vang  »Â (GR 20, notre sentier de grande randonnée) publié par The Observer de Londres ; l’ode àGoscinny et Uderzo  de El Periodico de Catalunya, « Â les seuls, mieux que Maupassant et St Exupéry, qui ont réussi àsaisir l’âme corse  », le « Â Séparatisme sans espoir et sans fin  » détaillé par une gazette de Moscou au nom imprononçable, ou encore cet article de « Â A Stampa  » de Turin où « Â la protection des côtes qui fédère nationalistes, écologistes et défenseurs de l’identité insulaire, est une bizarrerie corse  »Â . Quant àThe Wall Street Journal de New York il agite le « Â Péril rose, un péril créé par les cochons errants tout comme les vaches qui menacent la quiétude corse. Mais il y a « Â un os  »Â : nul ne veut se charger de les abattre.  » Enfin pour 24 h (qui n’est pas 24 ore) de Lausanne, « Â les Corses ne sont ni racistes ni xénophobes. Ils sont juste fiers !  » On vous laisse le soin du commentaire. TOUS À TAPIS ! Voilàque la France entière se met au poker. Un engouement sans précédent paraît-il, une folie : tous ceux qui ont quatre sous àrisquer se lancent àla poursuite du brelan de Rois et du carré d’As, le plus souvent sur le Net.  Bien entendu quelques gains retentissants, de-ci de-là, stimulent l’enthousiasme et entretiennent le rêve. Et on nous fait savoir que  c’est l’intelligence qui fait gagner et non le hasard. Alors ça marche ! Eh bien voilàencore un domaine où notre rôle de précurseurs doit être souligné. Chez nous on joue au poker depuis toujours, àtout âge. Au lycée, au bar du coin, au cercle, au village, chez les copains, partout. Bon, et alors ? On n’en fait pas une histoire. Celui qui a le vice des cartes ne s’en glorifie pas. L’Hexagone joue et voilàque les gazettes en sont pleines, le « Â vice  » est rebaptisé « phénomène de société  »Â ! Et de nous, qui avons – pauvres que nous sommes- flambé sans discontinuer, on n’en parle même pas….  

Répondre à cet article