DIS TONTON POURQUOI TU TOUSSES ? Dans le cadre de l’inauguration du nouveau musée Fesch, le JDC a voulu réaliser une interview d’Anne-Marie Luciani, adjointe au maire d’Ajaccio, déléguée à la culture. Celle-ci a répondu qu’avant de donner une réponse il lui fallait consulter .Consulter qui ? Le maire bien sà »r. Et quand il a entendu prononcer le nom du JDC, «  Tonton  » a été pris d’une subite quinte de toux. Est-ce l’indignation qui l’a provoquée ? Ou une simple allergie à notre titre ? Toujours est-il qu’entre deux expectorations, il est parvenu à éructer un non qui se voulait catégorique. On a donc appris que Tonton faisait une fixation sur le JDC. On se demande pourquoi.  Mais on sait désormais ce qu’il faut faire pour qu’il tousse à en perdre la respiration. A TRAVERS LA PRESSE ETRANGÈRE Comme chaque été, la Corse est à la mode dans les quotidiens et les hebdomadaires (les hebdomadaires surtout) édités à Paris. Chacun y va de son couplet mais «  Courrier International  » a fait plus fort avec ce titre en couverture «  La Corse vue par la presse étrangère  » Et là on a eu droit à tous les poncifs transmis à l’étranger par la presse française. On retiendra cet article sur le «  Jhay Air Vang  »Â (GR 20, notre sentier de grande randonnée) publié par The Observer de Londres ; l’ode à Goscinny et Uderzo  de El Periodico de Catalunya, «  les seuls, mieux que Maupassant et St Exupéry, qui ont réussi à saisir l’âme corse  », le «  Séparatisme sans espoir et sans fin  » détaillé par une gazette de Moscou au nom imprononçable, ou encore cet article de «  A Stampa  » de Turin où «  la protection des côtes qui fédère nationalistes, écologistes et défenseurs de l’identité insulaire, est une bizarrerie corse  »Â . Quant à The Wall Street Journal de New York il agite le «  Péril rose, un péril créé par les cochons errants tout comme les vaches qui menacent la quiétude corse. Mais il y a «  un os  »Â : nul ne veut se charger de les abattre.  » Enfin pour 24 h (qui n’est pas 24 ore) de Lausanne, «  les Corses ne sont ni racistes ni xénophobes. Ils sont juste fiers !  » On vous laisse le soin du commentaire. TOUS À TAPIS ! Voilà que la France entière se met au poker. Un engouement sans précédent paraît-il, une folie : tous ceux qui ont quatre sous à risquer se lancent à la poursuite du brelan de Rois et du carré d’As, le plus souvent sur le Net.  Bien entendu quelques gains retentissants, de-ci de-là , stimulent l’enthousiasme et entretiennent le rêve. Et on nous fait savoir que  c’est l’intelligence qui fait gagner et non le hasard. Alors ça marche ! Eh bien voilà encore un domaine où notre rôle de précurseurs doit être souligné. Chez nous on joue au poker depuis toujours, à tout âge. Au lycée, au bar du coin, au cercle, au village, chez les copains, partout. Bon, et alors ? On n’en fait pas une histoire. Celui qui a le vice des cartes ne s’en glorifie pas. L’Hexagone joue et voilà que les gazettes en sont pleines, le «  vice  » est rebaptisé « phénomène de société  »Â ! Et de nous, qui avons – pauvres que nous sommes- flambé sans discontinuer, on n’en parle même pas…. Â