FUMER TUE La campagne menée par le gouvernement et diverses associations contre le tabac et ses funestes conséquences ne peut nous empêcher de penser qu’il y en a qui fument sans subir de remontrances et que même pour les aider à fumer davantage de confortables subventions leur sont régulièrement attribuées. Mais qui sont ces heureux bénéficiaires ? Un simple coup d’œil sur la photo suffira pour votre information. PAUVRE CORSE ? Paul Giacobbi, sur son blog, nous fait part de son voyage d’agrément, en famille, à Florence. Et après avoir fait étalage de sa culture (Mais oui, il en a) il déplore le manque de timbres poste pour l’envoi des traditionnelles cartes-postales. Et après avoir expliqué ses pérégrinations pour en découvrir quelques uns il ne manque pas d’exclamer : «  Pauvre Italie !  ». Ah, parce qu’en Corse des timbres on en trouve à chaque coin de rue ? Le plus souvent ils sont rares dans les débits de tabac spécialisés dans leur vente. D’abord parce que les débitants rechignent à aller se fournir à la poste, ensuite parce que lorsqu’ils en ont, ils privilégient leurs clients laissant sur le carreau les demandeurs de passage. Faut-il aussi s’exclamer à l’instar de Giacobbi : «  Pauvre Corse !  »Â ? A PRESTU ! L’agence du Crédit Mutuel à Bastia, est en cours de restauration après avoir été partiellement incendiée lors d’une manifestation nationaliste qui avait dégénéré il y a quelques mois. Sur une planche de clôture du chantier les passants du boulevard Paoli où est située l’agence, peuvent lire «  A prestu ! FLNC  » une inscription qui est loin d’être innocente. D’habitude l’expression «  A prestu  » traduit la joie, ou l’intérêt, de se revoir bientôt. Là il s’agit d’une menace à peine déguisée. A moins que ce ne soit l’œuvre d’un mauvais plaisantin, qui serait quand même plus tranquillisante. TONTON M’A DIT Drôle d’histoire que celle qu’a vécue le saltimbanque d’une troupe théâtrale, l’autre jour, à Ajaccio, pardon Aiacciu. Cette troupe avait décidé d’animer les rues de la ville et pour ce faire elle avait signé une convention avec la municipalité afin d’obtenir l’autorisation de se produire sur la place des Palmiers. Mais c’était sans compter avec le zèle du chargé de protocole de tonton Simon et de tonton lui-même. Celui-ci ne sachant pas que son patron avait eu un trou de mémoire a obéi, le doigt sur la couture du pantalon ; lorsqu’il lui demanda de faire dégager au plus vite «  ce clochard  ». Et il se précipita sur la place des Palmiers pour intimer au «  clochard  »Â l’ordre de partir immédiatement. Le saltimbanque se demande encore si le maire et ses affidés n’avaient pas ce jour effectué une véritable pirouette. ET LA CULTURE BORDEL ! Tout le monde a, en mémoire, l’inauguration du palais des congrès d’Ajaccio, par Antoine Ciosi, une inauguration qui avait eu lieu, tout de même, avec six mois de retard, n’en déplaise à Tonton Simon bien que cela lui ait permis de se relancer après son échec relatif aux dernières territoriales. Cependant malgré l’argent englouti en dépassement de travaux ce palais des congrès flambant neuf est poursuivi par la «  scoumoune  ». Car aujourd’hui les employés municipaux de ce service «  culturel  » n’arrivent plus à travailler à cause d’une odeur nauséabonde et permanente qui leur gâche la vie. A croire qu’à Ajaccio la culture c’est de la m…….