Carl’Antò I puttachji
UN GRAND BOUM SUR LA TOILE
Les nationalistes, corsistes et autres indépendentistes ne se sentent plus de joie. Ils pourront désormais terminer leurs Emails avec « Corsica » précédée d’un point. En effet la Corse dispose depuis quelques jours de son nom de domaine sur internet « .corsica » (point Corsica). Cette extension web a été validée le 10 juillet par l’ICANN, l’instance de gestion des noms de domaine sur internet basée aux Etats-Unis, une démarche entamée par notre belle Collectivité Territoriale qui ne saurait rien refuser, à tous ceux qui font preuve d’initiatives de nature à sublimer l’île de tous les superlatifs. Voilà donc une adresse mail qui va faire fureur sur la Toile et se trouver bientôt en tête de tous les pays qui concentrent les deux premières syllabes de leur Etat pour indiquer une incontestable provenance, exemples : .fr (France) .it (Italie) .uk (Royaume Uni) .sp (Espagne) et autres. Nous on ne concentre rien. C’est . corsica et basta ! Aussi ceux qui voudront se débarrasser du . fr qui, semble-t-il, leur pèse trop vont se dépêcher de le remplacer par un . corsica de leur rêve. Et il n’est pas dit qu’un jour le point sera remplacé par une tête de maure du plus bel effet. Ce ne serait pas d’ailleurs la moindre surprise que la Toile risque de nous réserver.
FRANÇAIS INSULAIRES
« Attentat contre la résidence d’un Français continental dans le centre de la Corse » fait savoir une agence de presse, utilisant pur la première fois le terme de « Français continental ». Jusqu’ici on disait simplement un continental et tout le monde comprenait. Mais l’agence tient à la précision et c’est bien ainsi. La prochaine fois, lorsqu’il s’agira de plastiqueurs originaires de Corse et qui sont appelés à répondre de leur attentats devant la cour d’assise spéciale de Paris, l’AFP devrait les désigner comme des « Français insulaires ». Cela pourrait, sans doute, améliorer leur sort.
UN PROJET A RETENIR
Chaque année la France compte 48 000 primo-délinquants de plus. Eh oui, chaque année. Et les juges ne savent pas quoi en faire. Donc voilà toute une jeunesse à l’abandon. Mais Ségolène Royal, du temps où elle était candidate à la présidence de la République, avait étudié la question. Elle préconisait la création de « camps humanitaires » où des militaires ( ou assimilés) auraient pour mission de « donner des repères », en même temps, sans doute, que des coups de pied au cul, aux voyous en herbe. Problème : il faudrait trouver des régions isolées, à faible population, où implanter les camps dont il s’agit. Solution (évidente) : chez nous ! La Corse répond à toutes les conditions exigibles. Tout naturellement il y aurait échange de services. Pour nous ce serait l’occasion inespérée de combler notre déficit démographique. En retour, nous enseignerions à ces jeunes gens pleins d’avenir le sens de l’entreprise, le culte du travail bien fait, le goût de la réussite, et surtout le respect des lois, de l’ordre et de l’Etat. Toute notre culture en somme.