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BEAU COMME L’ANTIQUE

jeudi 12 septembre 2013, par Journal de la Corse

Dans l’Histoire de la Corse et des Corses publiée par Jean-Marie Arrighi et Olivier Jehasse on peut lire que la langue corse est une « forme évoluée du latin du IIIe siècle » et qu’« il convient de souligner un aspect essentiel de la société corse du IIIe siècle. C’est la place de la culture et des lettres dans la vie des insulaires. Les courants philosophiques sont attestés clairement ». Voilà qui nous remplit d’aise et d’orgueil. Mais notre satisfaction eût été totale si ces auteurs avaient complété leur propos en citant les auteurs corses du IIIème siècle et leurs oeuvres. Ils n’en ont rien fait, probablement par simple omission, et c’est vraiment dommage. Car la pensée de l’apologiste Minutus Grossus et celle du philosophe Lisandrus Ambrosius avaient, au IIIe siècle, débordé largement les rivages de la Corse et leur influence se faisait sentir jusqu’aux extrêmes confins de l’Empire des Césars.

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