Un nationaliste devant la cour d’assises

Hier a débuté devant la cour d’assise de Paris, le procès d’Olivier Orsini, accusé d’avoir mitraillé une gendarmerie et tenté de tuer des gendarmes en 1996. Le 18 décembre de cette année là vers 18H30, deux individus en voiture avaient ouvert le feu sur la brigade territoriale de Saint-Florent avant de prendre la fuite. Une course poursuite s’était ensuite engagée entre les auteurs des tirs et les gendarmes, durant laquelle de nombreux coups de feu avaient été échangés. Deux hommes avaient été rapidement arrêtés. A l’ouverture du procès, la défense a plaidé la nullité de l’intégralité de la procédure du fait du temps anormalement long qui s’est écoulé entre l’arrestation de l’accusé et son procès. Mais, après en avoir délibéré, la cour a rejeté cet argument et le procès, prévu jusqu’à la fin de la semaine, a repris sur le fond. Dans un communiqué, la Commission Anti Répressive de Corsica Libera apporte son soutien fraternel à Olivier Orsini qu’elle dit victime de persécutions judiciaires pour des faits datant d’une quinzaine d’années, faits qui lui sont totalement étrangers.