Accueil du site > Flash info > Tchernobyl coupable en Corse !
 

Une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observée en Corse après l’accident de Tchernobyl, selon un rapport d’experts publié aujourd’hui par notre confrère Le Parisien . Le quotidien fait état de ce rapport sur les conséquences sanitaires en Corse de la plus grande catastrophe du nucléaire civil, survenue à Tchernobyl en Ukraine le 26 avril 1986, alors qu’une décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris est attendue le 7 septembre prochain. Co-signé par les professeurs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon, ce document tente de mesurer l’impact du nuage radioactif de Tchernobyl sur l’île. Ce travail s’appuie sur un échantillonnage tiré de 2.096 dossiers du Dr Jean-Charles Vellutini, premier endocrinologue installé en Corse, ce qui a permis une analyse "comparative avant et après 1986". Au terme de leur étude, les experts ont "observé une augmentation importante à très importante après 1986 dans l’espèce humaine de la proportion des troubles thyroïdiens par rapport aux autres affections endocriniennes, le pourcentage moyen étant de 44% et pouvant atteindre plus de 100%". Selon les experts les résultats sur l’échantillon de la population atteinte de maladies endocriniennes en Corse, tiré au hasard dans les dossiers médicaux du Dr Vellutini, montrent à l’évidence une augmentation du pourcentage de troubles thyroïdiens dans cette population après 1986". La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris devrait se prononcer le 7 septembre sur le sort du professeur Pierre Pellerin, ancien patron du Service central de Protection contre les Rayons ionisants (SCPRI), mis en examen en 2006 pour "tromperie aggravée". A la tête de l’autorité de protection du nucléaire, il avait diffusé plusieurs communiqués rassurants après la catastrophe de Tchernobyl, affirmant notamment que "l’élévation relative de la radioactivité" en France était "très largement inférieure aux limites réglementaires".

Répondre à cette brève