Accueil du site > Flash info > SARKOZY PROMET UN MILLLIARD D’INVESTISSEMENTS POUR LA CORSE
 

Nicolas Sarkozy a promis, s’il était réélu, de consacrer à la Corse près d’un milliard d’euros de nouveaux investissements, dont 400 millions en faveur du Plan exceptionnel d’investissements (PEI) destiné à rattraper le retard de l’île en infrastructures. "400 opérations ont déjà été financées dans le cadre du PEI. Je sais bien que le rattrapage économique de la Corse n’est pas terminé. C’est pourquoi je veillerai à la négociation d’une nouvelle convention du PEI signée dès cette année pour engager 400 millions d’euros nouveaux d’investissement sur le prochain quinquennat en Corse", a affirmé le président-candidat de l’UMP lors du meeting d’Ajaccio. "Je demande que vous fixiez les futures programmations". Le PEI avait été créé en avril 2002, avec une enveloppe de près de 2 milliards d’euros, financés à 70% par l’Etat, pour permettre à la Corse de rattraper son retard en infrastructures, notamment routières. Afin que les nouveaux emplois bénéficient "d’abord aux entreprises et salariés corses, 10% de la dernière tranche", soit 40 millions d’euros, financeront un "programme exceptionnel de formation", a précisé M. Sarkozy. Il a également promis de sécuriser l’approvisionnement de la Corse en énergie, à hauteur de "500 millions d’euros", en particulier en gaz naturel, à partir de 2018, pour faire tourner les deux centrales thermiques de l’île, une à Lucciana, dont la modernisation est en cours, l’autre à Ajaccio, actuellement en projet. Le gouvernement soutient le raccordement de la Corse au futur gazoduc franco-algérien (le Galsi) mais celui-ci dépend de partenaires italiens et algériens qui "tardent à concrétiser leurs engagements", a dit M. Sarkozy. "J’ai donc décidé de lancer un autre projet pour alimenter la Corse en gaz naturel liquéfié à partir d’une barge qui sera installée au large de sa côte Est", a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Sarkozy s’est dit favorable à l’enseignement de la langue et de l’histoire corses dans les écoles de l’île. Il a promis la création d’une agrégation de corse. Toutefois, il a réaffirmé qu’il s’opposerait "au remplacement du français par le corse dans les textes officiels et aux guichets des services publics".

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