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L’avocate générale de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a requis hier la confirmation des peines prononcées en première instance dans l’affaire de la SMS, Société Méditerranéenne de Sécurité. Six sur la vingtaine de personnes condamnées par le tribunal correctionnel de Marseille en juin 2011 avaient fait appel de ces condamnations. l’avocate générale a estimé que leurs agissements participaient à véhiculer l’idée que la Corse était une citadelle imprenable si on n’acceptait pas un certain nombre de choses. Parmi les personnes condamnées l’ancien président de la CCI de Corse-du-Sud, Raymond Ceccaldi, qui en 1ère instance avait été condamné à 3 ans de prison, dont 2 avec sursis et une inéligibilité de 5 ans. Le principal suspect dans cette affaire, Antoine Nivaggioni, fondateur de la SMS a été assassiné en octobre 2010. L’affaire avait débuté en décembre 2006 lorsque la cellule anti-blanchiment du ministère de l’Economie, avait signalé des crédits suspects sur le compte bancaire personnel d’Antoine Nivaggioni. L’enquête allait révéler une série d’escroqueries, de passations douteuses de marchés en lien avec les Chambres de commerce (CCI) de Corse-du-Sud et du Var, de malversations, d’abus de biens de sociaux . L’arrêt de la Cour d’appel a été mis en délibéré.

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