jeudi 24 mars 2011
Hier Paul Giacobbi s’est exprimé devant l’Assemblée nationale soulignant que cet événement ne le privera pas de sa liberté de parole, ajoutant que « Même s’il se dit que le crime commis à l’encontre d’un proche collaborateur, d’un élu fidèle et surtout d’un ami très cher, au soir d’une journée électorale, pourrait être un avertissement qui me serait destiné, je ne changerai ni les habitudes d’une vie réglée et limpide, ni les orientations de mon action politique, continuant à m’exprimer, ici et ailleurs, en toute liberté. Ne s’épanchant pas davantage sur le drame de ce dimanche, l’orateur insiste sur la volonté de ramener la Corse au cœur de la République, avant de saluer les avancées dans l’île, en matière économique, politique et culturelle. Progrès auxquels, selon lui, « la violence s’oppose avec le silence de la peur ». Dans la réponse qu’il lui a faite, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, a affirmé que l’Etat sera toujours aux côtés de la Corse.